Cette saison, Victor Wembanyama est devenu le visage du championnat français. Son talent et son profil hors du commun ont séduit les Américains. La NBA a même acheté les droits pour diffuser les matchs des Mets 92. Pour sa dernière année en France, « Wemby » est déjà en train de marquer l’histoire.
La saison a débuté en septembre, et un nom sort de toutes les lèvres. Celui du futur numéro 1 de la prochaine Draft NBA : Victor Wembanyama (19 ans, 2m19). Sacré champion de France avec l’ASVEL en juin dernier, et s’il réalisait l’exploit d’offrir un premier titre à sa nouvelle équipe ?
Une progression folle
La notoriété de l’intérieur a surtout explosé après son passage à Las Vegas. Sur deux rencontres, les Mets ont affronté la G-League Ignite. Il a pu montrer l’étendu de son talent avec des performances à 37 et 36 points.
En effet, depuis le début de saison le Français domine la ligue. Il affiche des stats impressionantes : 22,9 points, 9,6 rebonds et 3 contres. L’an passé avec l’Asvel, Victor affichait une ligne à 9,4 points, 5,1 rebonds et 1,8 contre (en seulement 16 matchs).
Son rôle a, lui, beaucoup évolué. Nommé meilleur espoir de la saison 2021/22, sa place est beaucoup plus importante dans sa nouvelle équipe. Une responsabilité qu’il assume parfaitement. Sa belle performance contre Nanterre le 20 novembre, par exemple, où il fait gagner son équipe dans le money-time (30 points, 9 rebonds, 5 contres).
Lors des derniers matchs de qualification pour la Coupe du monde, Victor Wembanyama a honoré ses premières sélections avec l’Équipe de France. Une présence logique pour son incroyable progression.
Des chances d’y croire
Boulogne-Levallois, actuellement 2ème au classement, devrait aisément se qualifier pour les Playoffs.
Mais l’équipe la plus dominante, de la saison régulière, n’est pas toujours celle qui finit championne en fin de saison. Des équipes comme Monaco (1er) Dijon (4ème), ou Cholet (3ème) montrent un visage de prétendant au titre. L’ASVEL, triple champion en titre, connait un début de saison mitigé. Mais les Villeurbannais auront à cœur de défendre leur titre jusqu’au bout, et décrocher un quatrième sacre de suite.
L’entraîneur a un rôle capital à jouer. Et à Marcel Cerdan, c’est Vincent Collet qui tire les ficelles. Grand nom du basket français, et considéré comme le meilleur coach du pays, le sélectionneur des Bleus n’a plus rien à prouver.
Aussi, le jeu collectif et le niveau des coéquipiers d’une superstar est aussi un facteur très important. L’apport de Tremont Waters, ancien joueur NBA (15,9 points, 4,7 passes, 1,9 interception), et d’Hugo Besson (13,6 points, 63,2% de réussite au tir et 35,7% à trois points) est indispensable. On peut par ailleurs parler de Bandja Sy (8,3 points, 3,5 rebonds, 60% de réussite au tir) qui est une force majeure pour l’équipe. D’autres joueurs comme Lahaou Konaté ou Steeve Ho You Fat, connaissent le championnat, et leur expérience est bénéfique pour ce groupe. Vincent Collet n’hésite pas non plus à donner des minutes à son banc. Tous marquent entre 4 et 6 points. Sur cet échantillon de joueurs, si tous augmentent leur production pour le même temps de jeu, l’attaque des Mets serait très difficile à défendre.
Les chances d’y croire pour les Mets sont donc réelles.
Jusqu’ici, les Metropolitans sont classés parmi les trois meilleures équipes de la ligue en rebonds (2ème), interceptions (2ème) et contres (1ère). Pour une moyenne de 88,7 points, les Mets 92 sont la quatrième meilleure attaque de la Betclic Elite. En considérant une production plus forte en Playoffs, y croire serait définitivement crédible. Cerise sur le gâteau, le potentiel MVP de la saison, Victor Wembanyama porte leurs couleurs. Un numéro #1 qui en dit long.
Dans le Multiverse 72 ou dans notre réalité, Les Mets pourraient bien être Champions de France pour la première fois de leur histoire. Une consécration pour cette jeune équipe, et l’occasion pour « Wemby » de sortir par la grande porte. Un superbe cadeau d’adieu avant de fouler les parquets de la NBA ?
Crédit photo : F.Blaise / Ann-Dee Lamour / David Haynau