Un long débat d’une heure dans la Métropole d’Orléans a été la source d’un changement sur le sport de haut niveau représenté dans la ville.
A Orléans, le club de football de la ville va perdre de l’argent qui sera distribué au club de basket pour la saison prochaine.
Un débat de longue durée établi par les élus de la Métropole d’Orléans, d’après La République du Centre.
L’institution de foot, actuellement en 7e position à deux journée de la fin du championnat de National, se verra ainsi retirer pas moins de 210 000 euros au niveau de son budget. Une somme qui sera ajoutée pour la saison prochaine à celui du club de basket, qui dispute les playoffs d’accession à la Betclic Elite.
Cette décision vient du maire de la ville, et président de la métropole d’Orléans, Serge Grouard. Les raisons ? Aider l’OLB à supporter les charges concernant l’augmentation du loyer de la CO’Met Arena.
En effet, celui-ci va passer de 125 000 à 500 000 euros. L’OLB étant locataire de la salle ne pourrait pas se permettre d’assumer ces charges.
Deuxième budget de Pro B avec 4 millions d’euros à disposition. La masse salariale représente 32% de cette somme. L’OLB devrait toujours être l’un des meilleurs budgets de Pro B la saison prochaine en cas d’échec lors des Playoffs.
D’autre part, le club de football, n’évoluant plus en Ligue 2, n’est plus considéré comme un club professionnel. De plus, l’USO revient à la ville, et non à la Métropole.
L’OLB, étant une institution majeure pour la commune d’Orléans, grâce aux ambitions sportives, l’enthousiasme des supporters, et le rayonnement amené envers la Métropole a poussé les élus à aider de plus près le club de basket.
Désormais, les élus tentent également de redéfinir la politique sportive de haut niveau à Orléans. Certains d’entre eux ont demandé la création d’un groupe de travail. Obtenus sans peine, ce groupe de travail devra rendre ses conclusions avant le vote du budget 2024.
La rentrée s’annonce novateur du côté du Loiret. Certaines mesures prises définiront l’avenir du sport de haut niveau dans la commune. D’ici 2024, il faut voir comment se déroule cette nouvelle vie pour l’OLB.
Crédit photo : Ann-Dee Lamour