
Le retour du rendez-vous du lundi made in Tribune 47. Vingt-et-unième épisode de la saison 2 de la réf. Cette fois-ci, on parle de Migos et du trio Parker, Batum, Diaw. Deux trios qui ont écrit l’histoire dans leur domaine. Alors, t’as la réf ?
C’est aussi ça la réf, parler d’histoire et souvent comparer des entités auxquelles personne n’aurait pensé en premier lieu. Vous allez le voir rapidement, il y a des points communs entre nos clients.
Vous avez déjà deviné le premier tirait, c’est un trio. Enfin, l’un des deux ne l’est plus vraiment aujourd’hui… (RIP Takeoff) mais dans les faits, ils le sont.

On va attaquer plus en profondeur maintenant car jusqu’ici, c’est léger. Tous les deux ont marqué l’histoire, de la musique pour les uns, et du sport français pour les autres.
Ils sont devenus des références culturelles, légendaires et sont respectés à l’international et chez eux.
Prenons le cas des Migos, ils ont révolutionné le rap américain dans les années 2010. Ils ont ramené une vague de morceaux à cadence rapide et dansante. Par la suite, plusieurs artistes se sont inspirés de leur style. On peut aussi parler de quelques mots souvent repris dans le langage courant sur cette période « drip » (style vestimentaire luxueux) ou « boujee » (faire partie de l’élite).
On peut aussi parler du « dab », ce mouvement de danse repris dans le monde entier, qui est devenu une célébration pour certains. Tous ces petits éléments, ce sont des influences made in Migos.

Parlons maintenant de notre trio tricolore. Tony Parker, Nicolas Batum et Boris Diaw, trois magnifiques carrières qui ont réussi à s’imposer en NBA, la meilleure ligue au monde.
Ils font partie des dernières légendes du basket français, deux d’entre eux sont désormais retraités (Parker, Diaw), et le dernier en est tout proche (Batum). Ce qui les rend iconiques, c’est aussi le fait qu’ils fassent partie de la génération sacrée en sélection nationale. Ils remportent le championnat d’Europe en 2013, l’unique médaille d’or des Bleus dans l’histoire.
Ce trio sonne aussi comme une fratrie, trois hommes qui ont vécu beaucoup de choses et qui ont aussi plusieurs points en commun entre eux individuellement.
Ces deux groupes ont aussi une belle qualité, chacun est à sa place et chacun brille grâce à son rôle. Dans le cas de nos Français, Tony Parker était le leader de l’équipe, le meneur de jeu et d’hommes. On se souvient de son discours lors de la mi-temps face à l’Espagne qui a remis tout le monde en place.
Boris Diaw était son bras droit, le facilitateur dans le jeu grâce à ses déplacements et ses multiples fonctions sur le terrain. C’était celui qui prenait les rênes quand T.P. ne le pouvait pas.
Nicolas Batum était le couteau suisse, le plus polyvalent de l’équipe et celui qui ficelait la défense française. Tous dans des rôles précis et accomplis.

Chez les Migos, c’est pareil. Quavo était celui qui faisait parler la mélodie et les ambiances phares des meilleurs titres du trio. Offset, était le technicien le créateur de la base rythmique des morceaux. En résumé, il était celui qui donnait le tempo. Enfin, le dernier, Takeoff, était considéré comme le meilleur rappeur des trois. Le lyriciste, celui qui avait les meilleures phrases, les meilleures punchlines et pourtant le plus sous-estimé des trois, ou plutôt le moins connu.
Deux groupes mythiques de leurs domaines, qui ont marqué l’histoire et qui ont chacun accompli de grandes choses avec un rôle spécifique. Alors, le « big three » PBD ne serait pas les Migos du basket français ?
Crédit photo :