ITW Caroline Heriaud : « quand j’ai reçu le coup de téléphone je n’y croyais pas »

- 11 novembre 2021

Ce jeudi, la meneuse Caroline Heriaud devrait connaitre sa première avec les Bleues du 5*5. Un moment forcément particulier pour celle qui a connu une progression linéaire depuis la Garnache.

Cela doit être un kif d’être présente sur ce rassemblement…
C’est incroyable. C’est vraiment une expérience extraordinaire. Quand j’ai reçu le coup de téléphone je n’y croyais pas. J’ai aussi beaucoup travaillé donc c’est une récompense. A moi de prouver que j’ai ma place.

C’était un objectif de rejoindre les A ?
Oui. Je pense que c’est un objectif pour toutes les joueuses. Quand tu grandis tu regardes le 5*5 à la télé. Je regardais les Jeux 2012 avec Caps et ses exploits. En tant que petite basketteuse tu as envie d’être en équipe de France 5*5. Je kiffe, c’est un rêve.

Qu’est ce que tu attends de cette première expérience ?
Tout simplement je prends ce qu’il y a à prendre. J’observe beaucoup. Les A c’est ce qui se fait au plus haut niveau. J’apprends, je prends note de tout ce qu’on peut me dire et aussi de tout le travail qu’il me reste à faire pour vouloir m’exprimer comment je voudrais m’exprimer en équipe de France. Je saisis les opportunités en restant moi-même.

Avoir connu l’EDF 3*3 ça t’aide à appréhender ce nouvel environnement ?
Beaucoup, surtout que moi je n’ai pas fait les équipes de France jeunes. Je me rappelle que la première fois que j’étais arrivée en EDF 3*3 c’était quelque chose d’irréel. Le 3*3 c’est une moindre mesure mais ça permet d’anticiper ce à quoi tu peux t’attendre.

Tu n’es pas la seule originaire du 3*3 à être présente sur cette fenêtre; ça peut justement aider à populariser la discipline ?
C’est un grand pas de prouver que les deux équipes sont complémentaires entre elles. Ne pas laisser une étiquette sur une joueuse c’est le plus important. On peut ne pas mettre les gens dans les cases, tout est possible.

Quel regard tu portes sur la progression que tu as depuis tes débuts à La Roche ?
Quand je regarde en arrière, mon début de carrière n’est pas si loin que ça. Depuis La Roche c’est allé à vitesse grand V, même depuis La Garnache où j’ai eu mes vrais débuts en séniors. Je suis fière de voir où j’en suis arrivée. J’ai bossé dur. C’est une vraie récompense. Ce n’est que le début car maintenant que j’ai vu, je sais vers quelle direction aller.

Quand on commence à goûter à l’EDF, on doit avoir envie que ça s’inscrive sur la durée…
Là c’est une première fenêtre internationale. C’est très court car ça ne dure qu’une semaine. On a envie d’y retourner en février, l’été prochain. On sait qu’on est dans le projet, à nous de prouver que ça soit ici et après dans nos clubs qu’on a les qualités pour y revenir tout simplement.

Crédit photo : FIBA

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