ITW Bastien Rieber (Dijon) : « C’est l’équipe la plus homogène »

- 21 janvier 2025

Meilleur passeur du championnat et l’un des leaders de l’équipe Espoirs de la JDA, Bastien Rieber découvre encore un peu plus chaque jour les qualités qui l’aideraient à devenir le meneur qu’il compte être. Depuis son départ de Strasbourg, il se perfectionne encore et nous donne ses impressions sur cette nouvelle étape de sa carrière.

Peux-tu nous expliquer la raison de ta venue à Dijon ?

J’étais dans un cursus de 4 ans à Strasbourg. Je n’étais pas dans les plans pour continuer avec les pros. J’ai décidé de partir, Dijon me voulait et comptait vraiment sur moi donc j’ai décidé de venir ici.

Avec la JDA, tu te retrouves un peu plus cantonné à ton rôle de meneur gestionnaire. Est-ce ce style de jeu que tu voulais chercher ? Un rôle que tu apprécies plus ?

Je découvre encore plus ce rôle de meneur de jeu, et que je veux garder tout au long de ma carrière. Tous les jours à l’entraînement, je côtoie des grands meneurs comme David Holston et Axel Julien.
Je compte vraiment garder cet atout. Je m’inspire d’eux, je les vois tous les jours à l’entraînement. En-dehors des matchs de la JDA, je regarde beaucoup de matchs en EuroLeague. Je regarde les gros meneurs comme Facundo Campazzo et Nando De Colo. J’aime beaucoup aussi Matthew Strazel ou Marcus Howard à Baskonia.


« Je suis prêt quoi qu’il arrive »

Depuis 6 matchs, vous êtes en grande forme et vous en avez joué 4 à la maison. Le fait de rester chez vous pendant un long moment joue sur vos résultats depuis 2 mois ?

À domicile, on veut tout gagner, on veut absolument battre tout le monde. On veut clairement imposer notre jeu, il faut que ce soit la forteresse. On a tous nos repères, cela simplifie nos résultats.

Depuis tes débuts en Espoirs, et si l’on observe le classement chaque année, c’est la meilleure équipe dans laquelle tu as évolué. C’est l’impression que tu as de ton côté ?

C’est l’équipe la plus homogène. Chacun sait ce qu’il peut apporter. Ce ne sont peut-être pas les meilleurs talents, mais chacun connaît son rôle. Le collectif est mieux construit je dirais.

Il y a quelques semaines, Marius nous disait que le club n’allait pas encore songer à donner des minutes aux plus jeunes en priorisant l’amélioration des résultats. Tu penses qu’il faut s’attendre à ça aussi ?

Je reste prêt quoi qu’il arrive. Que ce soit un gros match ou non, en haut ou en bas du classement, je sais ce que je vaux. S’il y a besoin, je reste prêt pour apporter ce que je peux apporter à l’équipe. On a pas eu plus de discussions que cela avec le coach.
Récemment, on a battu l’Asvel et c’est une victoire qui va nous redonner de la confiance. Si la forme continue ainsi, on sait jamais ce qu’il peut arriver.

Quelque chose que les gens ne savent pas chez toi ? Qui te rend différent ?

Je dirais que c’est mon éthique de travail. Je travaille énormément tous les jours, j’essaie toujours de venir une heure avant pour faire ma séance de musculation. Je fais des tirs après les entraînements, je vais faire du travail individuel les jours où l’on n’a pas entraînement.
Le matin je vais faire du travail individuel et de la musculation. Je rentre, je me fais à manger et l’après-midi, entraînement collectif et beaucoup de vidéos. La journée passe vite et on consacre beaucoup de temps au basket mais quand on arrive à se vider l’esprit, on sort un peu pour se vider l’esprit. Je lis un peu, je fais de mon mieux pour ne pas passer trop de temps à penser au basket.

Tu as dit que tu te faisais à manger. Bon chef ou pas ?

Il faut demander à ceux à qui j’ai déjà fait à manger (rires). Joan Beringer vous le dira (rires). Je cuisine bien.

Crédit photo : JDA Dijon / DR

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