Winter League : jeunesse, pépite et basket

- 27 février 2024

Tribune 47 était le partenaire d’un tournoi de basket organisé par l’organisation Good Mindset. La Winter League, un événement qui s’est déroulé à Bonneuil-sur-Marne dans lequel deux catégories U15 et U17 s’affrontaient sur des matchs de 32 minutes. Du vrai basket et de beaux talents étaient présents, et nous étions sur place.

Parfois le basket amateur c’est aussi sympa à regarder. Du 19 au 23 février, au gymnase Henri Arles à Bonneuil-sur-Marne (Val de Marne – 94), se déroulait la Winter League.
Qu’est-ce que c’est ? Un événement de basket, amical, où les catégories U15 et U17 n’avaient qu’une mission : faire parler leurs skills sur un terrain. Le seul but était de permettre aux enfants et aux parents de partager un beau moment en regardant du basket. Surtout, le point le plus important (en plus de gagner bien évidemment) : prendre du plaisir.

Un homme est à la tête de ce projet : Fred. Promoteur du tournoi, fondateur de l’organisation Good Mindset, coach pour les personnes en manque de confiance et pour les jeunes athlètes. Petite spécificité, il s’occupe aussi d’un joueur de Pro B, Samir Gbetkom, le meneur/arrière des Sharks d’Antibes.

« Le but, c’est juste de retrouver ce plaisir à jouer au basket. Il n’y a pas d’argent à gagner. Ils viennent juste se retrouver, pour kiffer jouer au basket pendant une semaine. Ils viennent pour travailler aussi car il y a des coachs qui sont présents avec leurs joueurs.
Je ne peux pas accepter qu’un jeune de 13 à 17 ans ne prenne pas de plaisir sur un terrain, ce n’est pas possible. À la base, tu viens pour kiffer, tu aimes ce sport. »

Fred, fondateur de Good Mindset, organisateur de la Winter League

Donner l’envie ou préserver cette envie de jouer au basket pour les jeunes, et surtout leur amour pour ce sport est un point crucial. Accompagner ces jeunes qui ont encore tout à apprendre en est un autre tout aussi important.

« Inculquer les valeurs du sport aux jeunes, c’est super important. Cela ne vaut pas que pour le sport, ça vaut pour tous les domaines. À partir du moment où tu te lèves le matin, que tu fais des choses que tu aimes, c’est gratifiant, c’est bénéfique, la journée se passe bien car tu fais ce que tu aimes. Tu auras l’envie d’apprendre, de faire de nouvelles choses, et cela va t’ouvrir des portes. Si tu fais les choses à contrecoeur, tu ne peux pas avancer. C’est important que les jeunes le comprennent. »

Rappelons que notre média Tribune 47 est l’un des partenaires de cet événement. Pour faire en sorte que l’aventure puisse encore continuer, la stratégie de Fred est très simple.

« Je monte une équipe, et je ne force personne à venir. Je propose, je donne un rôle à chacun/chacune. Ils viennent tous selon leurs disponibilités et leurs envies. Si tu viens, c’est que tu as l’envie de venir. Tout ce que je fais, c’est de te prévenir quand il y a un événement, est-ce que ça t’intéresse ? Qu’est-ce que tu peux faire pour moi ? À partir du moment où tu me dis que tu peux venir, même si ce n’est que 30 minutes par jour ou un jour sur deux, quand tu seras là, tu vas apporter de la qualité. »

« On a tous envie de laver et de tout écraser »

Dans le sport de haut niveau, ce qui compte c’est la victoire. Le regretté Kobe Bryant le disait : « j’ai envie de tuer tout le monde chaque fois que j’entre dans l’arène. »
Ici, les jeunes ont tous cette envie de gagner, et de prouver qu’ils sont meilleurs que les autres autant individuellement que collectivement. Que ce soit pour les U15 ou les U17, les mentalités ne changent pas.

« Parfois, dans ce genre de tournois, il y a des coachs qui se cachent. Pour moi, c’est l’occasion de pouvoir se donner à fond dans ce genre d’événement. » déclare Idrissa, un joueur U15.

L’un de ses adversaires dans la même catégorie, Yoann, l’avoue : il faut se montrer.

« La plupart des joueurs, nous sommes là pour prouver. On veut montrer qu’en catégorie U15 il y a du level. On est ici pour prouver et pour l’amour du basket. On a tous envie et de tout écraser. On veut gagner la finale. C’est normal. »

Chez les U17, on garde la même motivation. Pour Brayden, il faut être meilleur que les autres. Néanmoins, il reconnaît que ce genre de matchs aident à préparer le mental d’un joueur.

« Au début, il y a un peu de stress, un peu de pression. J’ai peur de mal jouer et que les gens me voient comme ça. Mais au moment où le match commence, je n’ai aucune pression. »

Tricka, coach, speakeur et co-animateur de la Winter League.

S’ils viennent, c’est parce qu’ils ont l’envie de venir, comme le précise Fred. L’envie de participer, de jouer, et de montrer leur savoir-faire. Leur point commun à tous est qu’ils ont entendu parler du tournoi par le biais d’un coéquipier, d’un entraîneur ou des réseaux sociaux. Le bouche-à-oreille se fait et voilà que plusieurs équipes débarquent dans l’optique de montrer qui est la meilleure dans le secteur de Bonneuil-sur-Marne.
Que ce soit U15 ou U17, il y a de quoi se faire plaisir avec du basket amateur en banlieue parisienne.

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