Retrouvez un petit condensé de la conférence de presse des staffs des équipes de France masculine et féminine.
Jean-Pierre Siutat (président de la FFBB) : “Ca a été une année assez exceptionnelle pour les (sélections) jeunes. Il est important de considérer que la France est bien placée dans la construction de jeunes talents pour l’avenir. Nous avons la volonté de réussir les JO Paris 2024. Il faut se poser les vraies questions sur la prépa de nos edf, dans l’approche des compétitions, la manière de les gérer. Il faut aussi retravailler dans la constitution des staffs et sur la place de chacun au sein de ce staff. On a besoin de hiérarchiser ce que fait chacun.
Vincent (Collet) est reconduit, on sait qu’il a la capacité à rebondir. Il n’y a pas d’ambiguïté sur le fait qu’il soit l’homme de la situation. D’ici fin octobre, on validera les critères de sélection.
Concernant Joel Embiid, on n’est jamais allé le chercher. A sa demande, nous avons fait les démarches pour qu’il ait sa nationalité française. Je suis déçu que nous ayons passé autant de temps sur un dossier qui n’aurait jamais du être initié. Aujourd’hui on passe à autre chose”.
Céline Dumerc (GM EDF féminine) : “Par rapports aux conditions de la WNB, la présence est obligatoire au premier jour de trainign camp pour tous les contrats vétérans. Pour les contrats rookies, il n’y a pas d’obligation. Marine (Johannes) s’est engagée à être là au premier jour de notre préparation avec l’équipe de France. On a envie que le groupe travaille sereinement dès le début, envie d’avoir le groupe le plus tôt possible. Gabby (Williams) a tiré une croix sur sa saison WNBA pour être disponible pour les Bleues.
Nous allons devoir faire le TQO en chine. Ca ne sera pas simple mais un moment pour se préparer, ce déplacement sera un vrai chantier. on y va sans enjeux véritables, et on va prendre cette fenêtre pour un entrainement entre guillemets.
Marine, on sait qu’elle n’est pas à l’aise avec les médias; son comportement est plutôt discret. On s’est fait juger par rapport à nos prises de décisions par rapport à un groupe. On a voulu remettre l’équipe de france au coeur d’un projet.
Jean-Aimé Toupane (sélectionneur EDF féminine) : “On a mis en place de suivis avec les clubs avec les clubs (prépa physique). Il y a la volonté de construire un vrai groupe équipe de France, que les filles soient dans les meilleures dispositions possibles. Aujourd’hui, ce qui est important c’est de construire un projet.
La jeunesse ? On ne la recherche pas à tout prix. Le but de construire une équipe. les joueuses cadres ont un rôle, notamment de transmission. Leur présence est souhaitée si bonne santé”.
Boris Diaw (GM équipe de France masculine) : “Clairement, la coupe du monde fut un échec, on ne s’en cache pas. On doit faire preuve de plus de minutie, de plus de rigueur. Sur la préparation, le niveau des équipes plus bas a été plus bas que prévu. La Tunisie n’a pas tenu ses engagements de venir avec l’equipe la plus forte possible.
(Sur le dossier Joel Embiid) On avait donné une date à Joel. Il a changé d’avis, c’est son droit. C’est lui qui s’est manifesté y a quelques années, n’a cessé de dire qu’il voulait jouer pour nous. Le Cameroun le voulait, Team USA s’est manifesté. On prend acte de son changement d’avis.
Concernant le départ de Laurent (Foirest), ce n’est pas par rapport qualité de la personne (humaine et coach). C’est vraiment la complémentarité au niveau du profil. Les profils sont assez similaires, l’ expériences et la vision aussi. Concernant le profil recherché, ça peut être un profil étranger ou quelqu’un qui a eu une expérience à l’étranger. Le changement ne sera pas juste sur les personnes mais aussi sur la façon de faire les choses. Il n’y a pas besoin de tout remanier, mais d’être encore plus précis dans certains domaines.
Vincent Collet (sélectionneur EDF masculine) : “Au niveau de la coupe du monde, il serait fou de ne pas reconnaitre que ça a été un échec.
On a besoin de trouver quelques nouveaux joueurs. Il y en a un (sous-entendu Victor Wembanyama) qu’il faudra accompagner. Mais le plus important c’est de faire une vraie équipe. L’état d’esprit est la première valeur qu’une équipe peut opposer dans ce genre de compétition.
Sur le poste de meneur de jeu, c’est un soucis qui n’est pas nouveau. Un des choix que je regrette est de ne pas avoir amené Andrew Albicy”.
Crédit photo : FIBA