Suite à la défaite de l’Equipe de France face à la Slovénie, Vincent Collet s’est rendu en conférence de presse.
Face aux journalistes, le sélectionneur de l’Equipe de France n’a notamment pas été tendre avec les arbitres du soir.
“Le basket c’est fantastique, et c’est d’autant plus fantastique quand les joueurs peuvent décider du sort du match. Quand il y a égalité, ce n’était pas une faute normal de Okobo au milieu de terrain, c’était certainement une antisportive car Dragic pouvait aller au panier. Vous voulez que je vous parle du match? C’est impossible quand on voit ce genre de choses. C’est impossible d’avoir de tels joueurs, un tel niveau et de voir ça. Ce doit être juste du début à la fin. Je ne me plains jamais ! Ça fait 13 ans, que je dispute toutes les compétitions internationales, je n’ai jamais rien dit, pas une fois ! Ce soir, qu’est-ce que je peux dire à mes joueurs ? Les deux dernières fautes, sur Fournier et sur Okobo ne sont pas sifflées, on ne peux même pas tenter notre chance. Les arbitres retournent aux vestiaires avec leur sifflet dans la poche, sans peur. Que doit-on faire ? Je ne peux rien dire d’autre. C’est tout. C’est notre meilleur match du tournoi. On fait 26 passes décisives, eux 11. Nous avons pris 24 fautes personnelles, eux 15. Mais à chaque quart-temps nous en prenons 4 et eux une seule ou deux jusqu’à une ou deux minutes de la fin du quart-temps. Ce qui veut dire que sur les 32 première minutes des quart-temps, la différence c’est 22 à 8. Et pourtant ils nous touchaient. Et je ne parle même pas de ça. La faute d’Okobo quand il y a 80-80, ça doit être sifflé, il se jette dans ses jambes, n’importe quel arbitre siffle ça. Un peu de respect pour nous s’il vous plait. La Slovénie à Luka Doncic, ok, mais l’Equipe de France a aussi accompli des choses ces dernières années qui mérite qu’elle soit respectée. On ne demande pas un traitement de faveur, on demande à être arbitré correctement. Ce soit ce n’était pas le cas, il y a eu un total manque de respect envers nous. Ce soir on a été maltraité.”
Un constat partagé par le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, également présent dans la salle.
Crédit photo : Ann-Dee Lamour