A travers son rapport financier annuel, la LNB fait l’état des lieux des ses finances et de celles de ses clubs sur la saison 2020/21.
Dans ce rapport, on y apprend notamment que l’ASVEL est le seul club de LNB qui affiche une situation nette négative au terme de l’exercice 2020/21. On comprend également davantage la place du sponsoring dans les clubs français. En Betclic Elite, la moyenne de part de sponsoring était de 44% avec un maximum de 76% à Monaco et un minimum de 17% pour les Metropolitans 92. En Pro B, la moyenne se situe à 31% avec 45% pour Aix-Maurienne et 9% pour Saint-Chamond.
Ce rapport donne bon nombre de précisions sur le fonctionnement financier des clubs de LNB, où vont les dépenses, quelle ressource demande le plus de financement et bien d’autres choses encore. Et ce rapport financier, il est disponible dans son entièreté ici.
Toujours touchée par la crise sanitaire, la saison 2020/21 n’a pas été de tout repos. Au 30 juin 2021, la Commission de Contrôle de Gestion dresse un bilan négatif de 961 000 euros pour la Betlic Elite. En revanche, la Pro B s’en sort avec un bénéfice de 454 000 euros.
“La crise sanitaire de la Covid-19 s’est malheureusement poursuivie au cours de la saison 2020/2021. Malgré les enseignements tirés de la saison précédente, la situation n’en restait pas moins hors norme et complexe. Dans ce contexte incertain, l’adaptation des clubs et de la Ligue Nationale de Basket a dû être rapide pour permettre la reprise des compétitions dans les meilleures conditions et préserver l’économie générale du basket professionnel.
Les aides étatiques émises au cours de la saison 2020/21 ont permis de maintenir les résultats à un niveau acceptable : La Jeep® ÉLITE* présente un déficit de 961 K€ au 30 juin 2021 alors que la PRO B a dégagé un bénéfice de 454 K€ témoignant d’une meilleure résilience de son modèle économique à la crise économique.
La gestion rigoureuse des clubs a également permis de maintenir leurs fonds propres lors des deux dernières saisons. Ils ont donc pu présenter des budgets 2021/2022 globalement en hausse afin de reprendre la dynamique financière positive que le basket professionnel connaissait avant la crise sanitaire. Les aides doivent donc s’analyser comme un soutien permettant aux clubs de poursuivre leur activité et de rester attractifs pour les investisseurs et les partenaires, tout en restant compétitifs sur les scènes nationale et internationale“, précise Philippe Ausseur, Président de la DNCCGCP.
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