Nicolas Batum : « Je me reposerais le 9 août, j’ai encore un job à faire »

- 9 juillet 2021

Joueront, joueront pas face à l’Espagne ? Toujours est il que Nicolas Batum et Rudy Gobert sont très enthousiastes à l’idée de retrouver les Bleus. Les Bleues, elles aussi, disputeront une revanche amicale face à la Roja ce samedi.

Rudy Gobert (pivot) : « Je suis très content de rejoindre le groupe; on ressent toujours une bonne énergie. Ca donne envie de jouer les uns pour les autres. Il y a encore un peu de jet-lag, mais ça va mieux. On va voir comment ça se passe entrainement, j’espère pouvoir jouer demain.

Victor Wembanyama ? C’est toujours un plaisir de le voir évoluer. C’est aussi un plaisir de voir que les U19 vont jouer une demie, avec peut être la chance de devenir champion du monde. C’est encourageant pour les années qui arrivent.

Pour les Jeux il y a beaucoup d’excitation. Le public fait aussi partie des jeux et j’ai hâte de voir comment ça va se dérouler. Le village avec tous les athlètes, représenter son pays… ça reste le rêve qu’on veut tous réaliser. On espère quand même que les fans vont pouvoir vibrer et nous supporter.

J’essaye d’apporter mon leadership, mon envie de gagner. En tant que compétiteur j’ai toujours envie de pousser mes coéquipiers. J’adore représenter mon pays, partager avec ce groupe. J’aime vraiment bien la dynamique sur laquelle on avait joué en Chine. C’est toujours plaisir de venir et porter ce maillot.

Les Tchèques jouent mieux que ce que les gens pensent. Ils surpassent les attentes. On sait qu’il ne faut pas les prendre de haut. Rien ne sera facile. Nous, on vise clairement l’or. On ne va pas dans une compétition pour viser le bronze ou passer un bon moment.

Nicolas Batum (ailier/ailier-fort) : « Ca va bien, même si j’aurais aimé ne pas être là. autre très bel objectif. Les Clippers m’ont fait confiance dès le premier jour. Ils m’ont demandé de redevenir Nico Batum. J’ai vraiment pris du plaisir à rejouer au basket.

Rudy, Evan, Nando… on ne se découvre pas. Il y a certes des automatismes à revoir mais tous les jours j’avais des nouvelles. J’ai pu suivre ce qu’il se passait; et ça fait douze ans que je suis là. On a la chance d’avoir cette stabilité.

Mentalement j’arrive avec moins de doutes sur moi-même, j’ai connu une saison extraordinaire. Ce que Ty Lue a fait pour moi cette année, c’était vraiment génial. J’ai coupé quatre jours; j’ai repris un peu lundi. Je me reposerais le 9 aout, j’ai encore un job à faire.


Vincent Collet (sélectionneur) : « Le premier match de jeudi était intéressant avec choses correctes et prometteuses. On veut s’améliorer pour être le plus performant possible. On a un potentiel, et c’est notre comportement qui va déterminer notre performance. L’objectif est de viser le plus haut possible, mais il faut le préparer.

Je suis content que les derniers joueurs arrivent. On s’en est bien sortis grâce à nos partenaires d’entrainement qui ont été remarquables.

Nicolas Batum ? Sa saison est une très bonne chose sa saison. Je l’ai accueilli avec bonheur. Il a eu une vraie renaissance athlétique. Ca fait longtemps que je ne l’avais pas vu à ce niveau. C’était vraiment intéressant. Il n’y a pas de raisons qu’ils (lui et Rudy Gobert) ne jouent pas mais on ne prendra pas de risques. Les nouvelles sont bonnes. Le diagnostique du médecin était rassurant, alors qu’ on pensait que le délais serait plus long pour son retour.

Endy Miyem (ailière forte) : « C’est un contexte spé. Ce n’est pas simple de faire une compét, alors deux c’est encore plus compliqué. Quand on a commencé la prépa on était prêtes à affronter tout ça. Mais on ne sait jamais vraiment comment ça va se passer. L’Euro ne s’est pas terminé comme on l’avait souhaité. C’est une chance de pouvoir montrer un autre visage. Là, la blessure de l’euro est encore ouverte. On va se servir de cette douleur pour avancer.

C’est une chance de pouvoir jouer à Bercy. Ca ne va pas nous consoler totalement mais ça sera un bon moment à vivre. On a à cœur de donner notre maximum, de faire un beau match devant notre public.


Marine Johannes (arrière) : « On veut continuer à travailler; on s’est dit des choses. On a voulu appuyer sur certaines choses. On a été toutes très déçues car on voulait l’or, surtout cette année où on avait tout pour réussir. Ca reste une médaille d’argent.

Ce match c’est un super événement pour le basket français. Nous, ça va nous permettre d’enchainer. C’est bien de pouvoir vite rejouer.

Je ne suis pas forcément habituée à jouer meneuse. Je ne me sens pas encore à l’aise. Ca peut être un axe de travail dans le futur. Mais je peux dépanner au cas où ».


Valérie Garnier (coach des Bleues) : « On a joué une équipe d’Espagne motivée chez elle. On a eu du retard un peu partout. On doit relancer la machine. Pouvoir enchainer un Euro avec des JO, c’est une opportunité magique, unique.

On a discuté avec mon staff (au sujet du remplacement d’Olivia Epoupa, forfait, par Marine Fauthoux). Le choix de Marine était logique. Elle a eu un temps de jeu conséquent jeudi après un mois sans compétition. Quand je l’ai appelé, c’était avant les résultats d’Olivia pour lui dire qu’on aurait besoin, sans savoir de suite de quelle manière. Elle m’a dit je suis là, tu peux compter sur mon total d’engagement. Aby (Gaye) et Marine m’avaient assuré de leur engagement auprès de l’équipe.

Jouer en France, devant un public nombreux, en rideau des gars… ca fait beaucoup de chances. C’est surtout de voir le retour dans les salles. Pour le basket féminin c’est une belle opportunité, et pour la famille du basket c’est chouette à vivre.

Gabby Williams ? Elle doit plus se lâcher; elle n’ose pas et ne veut pas prendre trop de place. Elle n’a qu’une ambition : rendre service à l’équipe. C’est remarquable, et une chance d’avoir une joueuse comme ça ».

Crédit photo : FIBA

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