Même en étant sur courant alternatif, Monaco a eu les ressources pour venir à bout d’une valeureuse équipe villeurbannaise (72-63).
Avec Monaco on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre. Le visage génial façon rouleau compresseur ou celui de l’équipe jouant petit bras ? Sur le parquet de l’Astroballes, c’est d’abord le second que la Roca Team a proposé. Face à une équipe villeurbannaise bien en rythme et cohérente collectivement dans le jeu proposé, la Roca Team s’en remettait aux exploits individuels de Mike James. Malgré un bon passage de Retin Obasohan, Monaco arrivait même à terminer le premier quart-temps avec un score de parité (16-16, 10′).
Par la suite, Elie Okobo, champion l’an dernier avec l’Asvel, prenait ses responsabilités en attaque, ou se muait en passeur quand la situation l’exigeait. C’est avec la vista de son combo que la Roca Team laissait passer l’orage et restait au contact à la pause (34-34, 20′).
Au retour des vestiaires, les troupes de Sasa Obradovic décidaient enfin de se mettre à jouer. Plus agressifs en défense, ils se montraient bien moins permissifs en défense, à l’image de l’hyper-activité dans ce domaine du néo-monégasque Chima Moneke. En y ajoutant le coup de chaud d’Alpha Diallo, le leader du championnat prenait les commandes du match (45-49, 30′).
Mais l’Asvel n’avait pas dit son denrier mot. Antoine Diot et Retin Obasohan donnaient du fil à retorde à la défense de l’équipe du Rocher. Mais en faisant bien circuler le ballon et en s’évertuant à faire courir les Villeurbannais, Monaco continuait de conserver une bonne petite avance (50-57, 35′). Sauf qu’Obasohan, toujours aussi chaud, finissait par laisser entrevoir la possibilité d’un retour (55-59, 36′). Mais seulement quelques secondes, le temps que Monaco joue sur sa largeur de banc et un Mike James façon sniper pour plier définitivement les débats.
Crédit photo : F.Blaise