Il reste 183 jours avant les Jeux Olympiques. Le temps passe vite, et ne va pas s’arrêter. Alors que la France accueille le plus grand tournoi sportif au monde, les Bleus se doivent de construire une équipe de choc pour décrocher la médaille d’or.
Après vous avoir dévoilé nos meneurs pour la sélection tricolore aux Jeux Olympiques, voici nos extérieurs (postes 2/3). Au total, nous avons choisi quatre joueurs jouant sur ces secteurs. Parmi eux, un sera utilisé comme un joueur capable d’alterner entre ailier / ailier fort, et l’autre entre arrière / ailier. Sans plus attendre, voici nos quatre élus ci-dessous.
On commence avec l’un des piliers de cette Équipe de France, Evan Fournier. À 31 ans, on sait qu’il a encore du bagage et du basket à donner.
Si sa situation aux New York Knicks est très difficile, on peut espérer qu’il soit échangé dans une autre franchise d’ici la trade deadline du 8 février.
Le temps de jeu est un facteur capital à l’approche d’une compétition aussi importante. Si l’ancien du Magic est transféré dans une autre équipe, on peut retrouver un Evan Fournier en confiance pour Paris 2024.
En deuxième, on ramène un peu de jeunesse. On commence par un petit jeu de devinettes. Il est né en 2004, et le 26 juillet, jour de l’ouverture des J.O, c’est aussi son anniversaire. Vous l’avez trouvé ? Bilal Coulibaly est dans notre liste.
Tout est allé très vite pour l’ancien ailier des Metropolitans 92. La saison dernière, il évoluait principalement avec les Espoirs jusqu’en janvier. Par la suite, il a su faire son trou dans l’effectif professionnel.
Le jour de la Draft, il est sélectionné en 7e position. Aujourd’hui, il est le seul joueur intouchable chez les Washington Wizards. Le numéro 0 est l’un de ces joueurs considérés comme l’avenir du basket français.
Et puisque tout va très vite avec lui, une sélection pour les J.O confirmerait son début de carrière tonitruant.
Son profil est encore plus intéressant car il est capable de défendre sur les trois postes extérieurs (meneur, arrière, ailier). Une telle polyvalence défensive, avec de l’énergie à revendre offensivement, pourrait faire un grand bien.
On enchaîne avec le capitaine des Bleus, Nicolas Batum. Un cas particulier, puisqu’on n’oublie pas qu’il avait déclaré chez First Team qu’il ne « servait à rien sur certains systèmes. » Ce n’est évidemment pas le genre de propos qui rassure.
Néanmoins, pour sa dernière compétition sous la tunique tricolore, l’expérience de l’ailier des 76ers reste un point non-négligeable. Un joueur polyvalent, capable d’apporter dans tous les compartiments du jeu, et de jouer sur les postes 3/4.
En espérant que Vincent Collet a prévu d’autres plans et systèmes pour cet été, mais on a besoin d’un Batman dans les meilleures conditions possibles.
Enfin, le quatrième est Timothé Luwawu-Cabarrot. Aujourd’hui, le Villeurbannais fait partie des meilleurs ailiers français, et c’est compliqué de se passer de lui.
Cette saison avec l’Asvel, il tourne à 11,2 points par match, 3,9 rebonds et 2,5 passes décisives. En EuroLeague, il fait encore mieux avec 14,1 points, 3,3 rebonds et 2,7 passes décisives. L’ancien des Brooklyn Nets réalise une très belle saison.
À l’approche du tournoi olympique, un joueur de ce calibre en pleine confiance de ses capacités peut être un véritable atout majeur.
Malgré tout ce beau monde, il y aura forcément des déçus. Nando de Colo n’est pas dans notre liste. Handicapé par quelques pépins physiques, cette période est de plus en plus cruciale. Même s’il fait partie ultimes favoris pour la liste finale, on considère que la fougue de la jeunesse sur les postes 1/2 commence à prendre le dessus.
Sur ce même secteur, les joueurs expérimentés affichent une meilleure condition physique, et ont peut-être plus de choses à apporter. S’il est en forme et en pleine confiance de ses capacités au moment de la liste finale, bien sûr que le combo de l’Asvel doit être retenu.
On ne retient pas Elie Okobo non plus. On se souvient de ce petit tacle glissé par Vincent Collet lors d’un temps-mort face au Liban:
« Sylvain, détends toi. N’écoute pas Elie, il ne veut pas jouer, ne fait pas comme lui. »
Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque le Monégasque semble l’avoir pris personnellement comme dirait le grand Michael Jordan. Sur sa première entrée en jeu depuis ce tacle, le double champion de France s’est transformé. Néanmoins, la concurrence devient de plus en plus rude.
On aurait pu penser à Zaccharie Risacher, retenu pour les prochaines fenêtres internationales.
La Draft 2024 devrait se dérouler un mois avant les J.O, l’ailier sera probablement retenu par sa franchise pour préparer la prochaine saison. On rappelle qu’il est attendu dans le Top 3 de la cuvée de 2024.
Isaïa Cordinier fait partie de ces joueurs qui grattent le plus à la porte de la sélection. Si une place se libère, nul doute que l’arrière de Bologne sera l’un des premiers noms qui circuleront dans nos pensées.
Crédit photo : FIBA / Ann-Dee Lamour