Sur l’Equipe, Amara Sy, président du SNB (syndicat national des basketteurs), évoque l’appel à la grève des phases finales.
C’est ce qu’on appelle une petite bombe. Dans les colonnes de L’Equipe, Amara Sy, en sa qualité de président du SNB (syndicat national des basketteurs) a évoqué le futur appel à la grève des phases finales de Jeep Elite, que s’apprête à déposer le syndicat. “On peut dire que c’est mort , ce sont quand même les joueurs qui jouent” confie-t-il au quotidien sportif. “Le problème c’est le rythme des matches. Il est trop intense”. Il faut dire que dans toutes les équipes, les blessures sont légions, et les équipes ne peuvent parfois aligner que 6 ou 7 joueurs professionnels. L’usure mentale est aussi parfois avancée pour justifier cette envie de ne pas jouer les phases finales.
Cette décision forte d’une grève a en tout cas été prise après une consultation des clubs encore dans la capacité de jouer ces phases finales (ils sont dix). Les quarts de finale sont sensés avoir lieu les 20 et 21 juin au Kindarena de Rouen. La formule avait été confirmée par le comité directeur de la Ligue Nationale de Basket le 28 mai dernier.
Avec cette menace de grève, le basket français n’en finit plus de s’enfoncer dans la crise.
Crédit photo : David Haynau