C’est un match à deux visages qu’a montré l’Asvel face à Cholet. Mais les leaders de BetclicElite ont préservé l’essentiel : la victoire (87-72).
Si la place en playoffs est déjà validée depuis belle lurette, la fin de saison n’est pas sans enjeu pour l’Asvel. Leaders du championnat, les Villeurbannais veulent poursuivre leur sans-faute et ainsi terminer en tête de la saison régulière, ce qui aurait pour conséquence de leur assurer l’avantage du terrain jusqu’au bout des playoffs.
Dans la peau de l’adversaire du soir ? Cholet. Les troupes de Laurent Vila, elles, aimeraient bien participer à ces dits playoffs. C’est d’ailleurs avec l’envie de bien faire que les coéquipiers de Boris Dallo entamaient la rencontre ( (2-6, 3e). Mais l’Asvel rectifiait assez rapidement le tir avec un beau jeu collectif, à l’image de cette passe aveugle de Chris Jones pour Charles Kahudi (6-6, 5e). Mais c’est l’intensité défensive de Kostas Antetokounmpo qui allait donner un avantage plus conséquent aux Locaux à la fin du Q1 (20-11, 10e).
Avec son banc bien plus fourni que celui dont bénéficie son homologue Vila, TJ Parker lançait Marcos Knight. l’ancien monégasque allait faire mouche plusieurs fois de suite, creusant inexorablement l’écart (27-14, 13e). Si Kennedy Meeks n’avait pas sonner une petite révolte, l’écart aurait même pu être plus grand à la pause, tant l’Asvel du duo Okobo-Kahudi dominait les débats (45-27, 20e).
Au retour des vestiaires, les Villeurbannais maintenaient le même tempo avec quelques bons papiers du capitaine Charles Kahudi (60-33, 26e). Mais avec un nouveau relâchement, couplé à quelques fautes évitables, laissait TJ Campbell et Cholet grignoter un peu de leur retard en se présentant régulièrement sur la ligne des lancers-francs, puis avec un trois points au buzzer de Darrin Govens (66-53, 30e).
TJ Campbell, toujours lui, continuait d’alimenter la remontée choletaise, aidé de Dallo et Govens. En face, la défense villeurbannaise peinait à combler les brèches avant l’entame du money-time (71-63, 35e). Plus rien ne semblait vouloir tourner en faveur des Locaux, y compris les coups de sifflets. Le and-one d’Okobo redonnait alors un peu de confiance (77-63, 37e). Mais jusqu’au bout, les Villeurbannais auront alterné le chaud et le froid sur cette deuxième période (87-72).
Crédit photo : David Haynau