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La réf, saison 2; EP.13 : Sylvain Francisco / Black Panther

- 2 décembre 2024

Le retour du rendez-vous du lundi made in Tribune 47. Treizième épisode de la saison 2 de la réf, cette fois-ci, on parle de Sylvain Francisco et de Black Panther. Deux personnages plein de skills, deux « petits », et bien plus forts que la moyenne. Alors, t’as la réf ?

Parfois, on a envie de rêver quand on parle d’une réf. Pour le coup, c’est le cas avec cet épisode. Ici, nous avons deux protagonistes qui sont bourrés de talent, de technique et d’une fibre spectaculaire qui les rend uniques.
Nous leur avons trouvé trois points communs très précis, et on va en parler tout de suite.

Premièrement, intéressons-nous à la taille. Plusieurs mesures sont visibles sur Internet concernant Sylvain Francisco. Parfois, on tombe sur 1m79, parfois sur 1m80. Pour T’Challa, c’est pareil, on voit du 1m80 ou 1m82.
Personne ne semble vraiment savoir avec précision, mais on sait qu’ils font la même taille, à peu près. On peut considérer qu’ils mesurent tous les deux 1m80. C’est déjà un premier point, puisque dans la réf, on aime imaginer l’un des deux personnages dans le corps de l’autre. Et rien qu’avec cela, on est bon !

Le deuxième point commun, c’est leur style. On parlera de jeu pour l’un, et de combat pour l’autre. Si leurs corps ne leur servent pas pour les mêmes mouvements et ne les exposent pas au même risque, ils ont les mêmes qualités.
On les regarde bouger et on se dit que c’est fluide, c’est beau, c’est spectaculaire. French’i a un style de jeu très américain. Cela lui a causé quelques soucis au départ pour se faire une place en France puisqu’il n’est pas l’archétype du joueur français qui repose beaucoup sur les fondamentaux.

Certes, les qualités athlétiques de nos prospects font qu’ils sont davantage médiatisés, mais le joueur tricolore plus ancien était principalement taillé ainsi.
Sylvain Francisco aime dribbler, éliminer ses adversaires en un contre un, utiliser son explosivité et son premier pas rapide pour faire la différence. Il sait aussi driver et s’imposer dans les airs. Offensivement, il est très complet et peut être une menace partout.

Si on prend le cas de Black Panther, on voit un super-héros acrobate qui donne des coups fluides, rapides. Quand il est lancé dans sa course, c’est impressionnant. Il peut courir plus vite qu’une voiture sur la route. Autant dire que s’il jouait au basket, son premier pas briserait toutes les défenses, comme Sylvain Francisco.
Dans les airs, le roi T’Challa est capable de faire un tour sur lui-même et de donner le coup de pied fatal. Un peu comme French’i quand il veut postériser son défenseur.

Troisièmement, tous les deux ont créé l’effet de surprise. Notre French’i national ne connaît pas vraiment la stabilité puisqu’il change de club tous les ans. Néanmoins, il suffit  de voir l’ascension pour comprendre qu’il ne cesse d’évoluer positivement.
Il commence son parcours professionnel en France, puis s’en va en Espagne, à Manresa, un club du milieu de tableau. Il signe ensuite au Peristéri, en Grèce, ayant passé les deux dernières saisons avant sa venue, dans le milieu de tableau. Enfin, vient la consécration avec une signature au Bayern Munich, en EuroLeague. Il est maintenant en Lituanie, au Zalgiris Kaunas, toujours dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Si son caractère était parfois critiqué à l’extérieur, ainsi que son style de jeu très américain, il a réussi à faire taire les mauvaises langues et devenir un gros joueur du basket français.

Pour le Black Panther, c’est un peu la même chose. Bien qu’il apparaisse dans Captain America : Civil War, et qu’il se montre largement à la hauteur des autres héros, la sortie du film entièrement dédié au Wakandais fait l’effet d’une bombe. Un budget de 200 millions qui rapporte 1,3 milliard de dollars de recettes. Le film le plus rentable pour un réalisateur noir, et battant un grand nombre de records au box-office.
Socialement, il s’est passé quelque chose d’incroyable. Les masques du super-héros étaient très demandés, et le signe du Wakanda (les bras croisés formant un X) était repris par tout le monde, littéralement. Un grand boum faisant l’effet d’une surprise.

Deux protagonistes de la même taille, avec un style similaire, bougeant leurs corps de la même manière à leur échelle. Deux personnages uniques ayant cassé les barrières et surpris un grand nombre de personnes.
Alors, Sylvain Francisco ne serait pas le Black Panther du basket français ?

Crédit photo : FIBA / Zalgiris Kaunas / EuroLeague / DR

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