Dix-neuvième épisode de « La réf ». Aujourd’hui, on compare Vincent Loriot, le directeur sportif du MSB, avec Jimmy Iovine, homme d’affaires et producteur de musique. Deux noms respectés dans leurs milieux. Deux personnalités qui connaissent tout le monde, et que tout le monde connaît à l’intérieur.
Pour gagner le respect de tous, il faut avoir fait de grandes choses. Ces deux grands hommes règnent en maître sur leurs domaines depuis un bon nombre d’années.
D’un côté, Vincent Loriot, l’un des dirigeants du MSB depuis 2012. Champion de France en 2018, vainqueur de la coupe de France en 2016 et vainqueur de la semaine des As en 2014. Un homme qui a ramené des Antoine Eito, Terry Tarpey ou encore Petr Cornelie, et bien d’autres.
De l’autre, Jimmy Iovine, qui baigne dans l’industrie depuis le début des années 70. Il a permis à certains grands rappeurs de s’exposer devant la scène et de lancer leur carrière comme Eminem ou 50 Cent.
Un autre point commun entre les deux, c’est qu’ils ont commencé par un autre métier dans leurs milieux respectifs. Vincent Loriot a commencé en tant que journaliste basket chez l’ancien magazine « Maxi Basket » dans les années 80. Jimmy Iovine a commencé par un petit boulot dans un studio d’enregistrement, puis est rapidement devenu ingénieur du son. Entre autres, ils connaissent parfaitement leurs milieux sur le bout des doigts.
Si l’on analyse de plus près, ils sont surtout ultra polyvalents. Ils sont à l’origine de la mise en place des projets dans lesquels ils sont impliqués. Le dirigeant du Mans contribue fortement à la construction de son équipe chaque saison. Les joueurs, coachs, le staff… Tous arrivent grâce à lui.
Quand il s’agit d’aller chercher des joueurs américains, le Manceau dévoile dans un journal local « Le petit Sarthois » qu’il voyage chaque année aux États-Unis à Portsmouth (Virginie). Sa connaissance pointue des règles de la LNB et du système américain lui permet de dénicher les pépites américaines.
Il faut aussi dire qu’il a permis à d’autres légendes du MSB de s’inscrire dans la durée même ceux qui sont arrivés avant lui. (Alain Koffi, Charles Kahudi, João Paulo Batista ou encore Pape-Philippe Amagou).
En ce qui concerne Jimmy Iovine, le New-Yorkais co-produit « 8 Mile », un film mettant en avant la vie du rappeur Eminem. Il participe aussi à la fondation de la célèbre marque de casque audio « Beats Eletronics ». Deux gros points dans son CV. Il parvient également à faire monter l’empire d’Apple Music, entreprise qu’il a rejointe lors du rachat de Beats par cette franchise. Son expérience dans le milieu de la musique et de l’entrepreneuriat lui a permis de lancer des carrières au sein de cette entreprise.
Il est tellement reconnu pour ses affaires qu’il reçoit un doctorat d’honoraire de la part de l’université de la Californie du Sud à qui il a fait des dons en 2013.
Deux hommes reconnus dans leurs domaines, et respectés. À l’origine de grandes oeuvres, et donc l’expérience parle pour eux. Alors, Vincent Loriot ne serait pas le Jimmy Iovine du basket français ?
Crédit photo : France Bleu / Getty Images