Après deux victoires face au Brésil et au Japon, et une défaite face à l’Allemagne, les Bleus abordaient la phase finale avec un quart face au Canada. Une victoire 82-73 pour redonner du sourire à tout le peuple français. Voici les notes de Tribune 47 de l’Equipe de France.
Appréciation générale :
Dos au mur après une mauvaise prestation face à l’Allemagne, les Bleus n’avaient pas d’autre solution que de montrer une autre visage. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Un début de match parfait, une première mi-temps plus que maîtrisé et une deuxième mi-temps dans le combat pour s’assurer une place en demi-finale.
Les Notes :
Matthew Strazel : non noté – n’a pas joué
Frank Ntilikina* : 2/10
5 fautes, 5 pertes de balle, 0/4 aux tirs, 0 d’évaluation. Malheureusement, Frank Ntilikina est complètement passé à côté de son match. Même en défense, il n’a pas eu l’impact qu’il doit avoir.
Andrew Albicy : 5/10
Jeter dans le grand bain suite à la méforme de Frank Ntilikina, Andrew Albicy a été dans son registre, à savoir très présent en défense face aux forces canadiennes. En attaque, il a su faire tourner la balle, mais n’a pas non plus été très convaincant.
Nando de Colo : non noté – n’a pas joué
Bilal Coulibaly : 3/10
Entré en jeu pour seulement un peu plus d’une minute dans le troisième quart-temps, Bilal Coulibaly devait se coltiner Shai Gilgeous-Alexander mais il a commis sa première faute dès sa première défense… Retour sur le banc.
Isaïa Cordinier* : 9/10
Que dire sur Isaïa Cordinier ? Dans la lancée de sa deuxième mi-temps face à l’Allemagne il y a quelques jours, l’arrière de la Virtus Bologne a été irrésistible et ce d’entrée de jeu. Un dunk, deux tirs à trois points en transition, une défense de fer et surtout énormément d’envie pour une prestation XXL. Seule petit hic, une perte de balle en fin de match qui aurait largement pu être évitée.
Evan Fournier : 8/10
Absent pendant la prépa, mieux mais en difficulté en poules, Evan Fournier a sorti le match qu’on attendait contre le Canada. Des tirs à trois points plein de sang froid, des paniers plus près du cercle, des sacrifices en défense. “Y a quoi maintenant ?”, a-t-il demandé après son tir du à 3 points parking en fin de rencontre. Ça résume bien son match. Seule ombre au tableau, il a trop subi la pression défensive des Canadiens.
Nicolas Batum* : 7/10
Le soldat invisible par excellence. Plus gros temps de jeu du match, Nicolas Batum a fait ce qu’il fait le mieux : le travail de l’ombre sans attirer la lumière. Irrésistible en défense sans faire la moindre faute, présent au rebond et capable de trouver ses coéquipiers, Captain Batum au service de l’équipe, comme toujours.
Guerschon Yabusele* : 9/10
L’ours dansant a fait parler sa puissance face au Canada et ce aussi bien en attaque qu’en défense. Présent dans tous les secteurs du jeu, parfait d’entrée avec un 3 points et une passe décisive, l’ailier fort du Real Madrid a été lancé dans le cinq majeur et a sorti un match exceptionnel. Le patron de cette équipe de France.
Victor Wembanyama* : 7/10
Ciblé par toutes les équipes, pris à deux, voire à 3, Victor Wembanyama n’a pas été adroit, mais a pesé par sa présence au rebond, à la passe et en défense grâce à sa dissuasion dans la peinture. Quelques oublis en défense à corriger.
Rudy Gobert : 3/10
Sorti du cinq de départ, Rudy Gobert n’a eu le droit qu’à 3 minutes de jeu. Malheureusement, il n’en méritait pas plus. Absent dès son entrée, le pivot français n’a pas pesé malgré ses 2,16m. Ni en attaque, ni en défense. Un seul rebond, une perte de balle et une faute avant de retourner sur le banc.
Mathias Lessort : 8/10
Parmi les meilleurs pivots d’Euroleague, Mathias Lessort n’a pas tremblé face aux joueurs NBA canadiens. Avec une omniprésence dans la raquette, du rebonds, et plus de 10 fautes provoqués, l’intérieur du Panathinaïkos a rendu une copie presque parfaite mais a raté encore quelques lancers francs de trop (même si c’était mieux que d’habitude). Un vrai symbole de combativité.
Vincent Collet : 7/10
Un 5 de départ revisité, une balle qui navigue tout au long de la première mi-temps, des choix de coaching en ne faisant pas jouer des joueurs qui n’ont pas le rendement attendus depuis le début de la compétition comme Rudy Gobert et Nando De Colo, Vincent Collet veut aller en finale. On se demande tout de même pourquoi Matthew Strazel n’est pas entré du tout.
*dans le cinq de départ
Crédit photo : FIBA