Match après match, le couteau suisse du MSB se fait sa place chez les Bleus. Mais Terry Tarpey ne se met aucune pression quant à une sélection pour l’Euro.
On a vu que tu avais apporté le bon tempo en défense ; c’est ta mission principale avec les Bleus ?
Franchement c’est mon rôle. Je dois bien défendre, mettre de l’intensité tout le temps. Pour moi c’est facile parce que c’est mon jeu.
Comment tu expliques cette entame de match collectivement compliquée, et de quelle manière vous avez modifié ça ?
On a parlé un petit peu dans les vestiaires, on s’est dit qu’il fallait augmenter le niveau d’intensité. Dès que tout le monde l’a apporté, les choses ont commencé à changer. C’est devenu un match différent.
Tu es en lice pour un spot à l’Euro mais tu ne sembles pas te prendre la tête…
Dans ma tête, je suis toujours avec l’équipe de France. Si je ne fais pas l’Euro, je ne serais pas trop déçu. Pour moi, c’est un rêve de jouer pour la France, donc sur chaque match je fais mon maximum. Après ça on verra.
Tu dois quand même avoir envie d’y participer pour apprendre encore plus de choses ?
Oui mais si je ne fais pas l’Euro je rentre au Mans et je ferai la reprise avec eux, et si je vais à l’Euro, je serais là pour le début de la saison. Pour moi c’est “win-win”. C’est un rêve de jouer pour la France alors je vais essayer de continuer.
Reçois tu des soutiens de la part de ton club pendant cette campagne ?
Tellement ! J’ai reçu pleins de messages de supporters du Mans, comme ce soir (hier), du staff également, mes coéquipiers… Ils me disent “bonne chance” mais en même temps “on veut que tu rentres dès que possible”.
Ils ne vont pas t’en vouloir si tu as un peu de retard ?
Nan du tout (il sourit). Ils sont contents pour moi. Ils me soutiennent au maximum.
Au début de ta carrière, tu t’imaginais vivre tout ça avec l’équipe de France ?
Je ne sais pas. J’avais fait les A’ en 2016. Quand j’y étais je me disais que les A étaient un objectif. J’étais très motivé à l’idée de les rejoindre. Je suis resté moi-même et j’ai continué à travailler. Et j’en suis là. Sur cette campagne, j’ai tellement appris de choses au niveau du basket, à parler la langue et l’accent. Et jouer pour le coach Collet c’est vraiment top.
Crédit photo : Ann-Dee Lamour