Capitaine de l’équipe Espoirs de Nanterre92, Simeon Kalemba remplit son rôle brillamment. De retour en Île-de-France, en provenance de Châlons-Reims, l’ailier a connu une première année d’adaptation avant de devenir l’un des cadres de son équipe.
Tu as grandi à La Courneuve. Comment es-tu tombé dans le basket en vivant une ville où le football prend une place importante ?
J’ai commencé par le football aussi, comme tout le monde à La Courneuve. Mes grands frères et mes grandes sœurs, eux, jouaient au basket. Grâce à ma mère, j’ai pu jouer au basket plus tard. J’ai continué parce que j’adorais y jouer, j’ai pu me faire des amis dans ce sport, j’ai logiquement continué.
Tu es passé par les Espoirs de Châlons-Reims, où tu n’as joué que 5 matchs. Pourquoi as-tu eu aussi peu de temps de jeu ?
Lorsque j’étais à Reims, j’étais en U18. Je n’étais pas assez dominant en U18 pour faire la passerelle avec les Espoirs. Je ne pense pas qu’il y avait un manque de confiance du coach, je n’avais juste pas assez prouvé pour pouvoir jouer avec les Espoirs.
” Je ne vois pas d’injustice “
Ta moyenne de points (16,2) cette saison a doublé par rapport à la précédente. Qu’est-ce qui a changé pour toi entre temps ?
Forcément, plus de temps de jeu. On m’a demandé plus pour cette année, donc il fallait que je travaille davantage. On m’a confié le rôle de capitaine, on a parlé avec le président en fin de saison dernière. Il m’a dit que j’allais signer un contrat de stagiaire. Je savais que je m’entraînerais aussi avec les professionnels, il fallait que je redonne tout ça au club. Je devais montrer que je méritais ma place. La saison dernière, j’étais dans une phase d’apprentissage, c’était une année d’adaptation. Cette année, je connaissais déjà le championnat, j’avais juste à travailler ce qu’il fallait que je développe. Je savais que ça se passerait bien par rapport au rôle qu’on allait me donner. Je savais que je ferais le boulot.
En plus d’être le meilleur marqueur de ton équipe, tu es le joueur à l’éval la plus haute (15,1) cette saison. Pourtant, Lucas Fischer est le joueur le plus souvent retenu dans le groupe professionnel. As-tu le sentiment de t’être fait prendre ta place ?
Non, pas du tout. On ne joue pas au même poste, il faut savoir que chez les professionnels, ils ont des attentes sur certains postes. Je pense que Lucas correspondait plus aux attentes du coach de l’équipe professionnelle. Le coach me laisse aussi du temps de jeu avec l’équipe première. Je ne vois pas d’injustice. Il répond juste à leurs besoins, et je le comprends très bien.
Tu as partagé sur Instagram des souvenirs d’un voyage à Londres. Quelles sont tes destinations de rêve ?
J’aimerais bien retourner dans mon pays d’origine. Je n’y suis pas encore parti. Je pense que si j’avais une destination de rêve, ce serait ça, donc retourner au Congo.
Crédit photo : Nanterre 92