Meilleur rebondeur du championnat Espoirs Pro B, Narcisse Kuyo s’impose comme l’un des leaders de l’équipe, sans avoir le plus de minutes. Une force naturelle qui montre largement son impact sur le terrain.
Un parcours plus qu’atypique dans la conversion du foot au basket, un sport qu’il pratique seulement depuis deux ans.
Qu’est-ce qui te rend particulier ? Quels sont les passages de ta vie qui t’ont forgé ? Quels sont tes secrets ?
J’ai commencé le basket tard, à 18 ans, au début c’était compliqué. J’ai commencé au Kremlin-Bicêtre, c’était un niveau de D3 je crois.
Chaque année, il y avait un tournoi en Hongrie, le BYBL. Je me suis fait repérer grâce à ce tournoi.
Au début, je n’aimais pas le basket, j’ai voulu arrêter. Je faisais du foot et la reconversion était trop difficile. Mon frère, François Kuyo, faisait du basket et il m’a mis dedans. Lui et le reste de ma famille ne m’ont jamais lâché et c’est ce qui m’a donné de la force.
Je préférais largement le foot, je comprenais pas pourquoi il fallait jouer avec la main… Je n’avais pas vraiment de raisons, c’est juste que je n’arrivais pas à m’y intéresser.
J’ai commencé à apprécier ce sport quand je voyais mon frère jouer, et quand je voyais le public autant investi.
Même quand je commençais à jouer, je n’aimais plus parce que quand tu pratiques, mais que tu n’arrives jamais à faire un bon mouvement, c’est énervant et je perdais l’envie.
Aujourd’hui, je peux dire que j’aime le basket. Je regarde même plus le foot, je n’y arrive plus. Je joue toujours un peu quand je retrouve mes potes sur Paris, mais c’est tout. Je me suis désintéressé naturellement du foot. Je préfère regarder du basket maintenant. Je regarde un peu de tout, mais surtout les matchs du championnat de France, Betclic Elite et Pro B.
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Crédit photo : Antonio Studio