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Gary Florimont vous présente Athleo Sport

- 5 juin 2023

Gary Florimont, ancien joueur du championnat de France, s’est lancé dans un nouveau projet. Une agence nommée Athleo Sport, créée par un sportif de haut niveau pour les sportifs de haut niveau, ayant pour but de les accompagner dans leur reconversion professionnelle.

Peux-tu nous parler de ce nouveau projet ?
C’est un projet que j’ai décidé de lancer, basé sur une expérience personnelle. J’ai fait comme tout étudiant diplômé, j’ai testé mon CV sur différents job boards. J’ai eu pas mal d’appels de chasseurs de tête. Ils m’ont contacté pour ce que l’on appelle les « hard skills » qui sont les outils éducatifs que l’on va acquérir lors d’un parcours en école de commerce ou universitaire.
À mon grand désarroi, on ne m’interrogeait jamais sur ce qu’était ma première partie d’études professionnelles, qui est plus de l’acabit des « soft skills ». C’est ce qui influence notre comportement face à l’échec ou à l’adversité. Je sentais que ce n’était ni valorisé, ni valorisant.
Je me suis dit que c’était un problème. J’ai un diplôme en école de commerce, mais les athlètes qui ne l’ont pas, qui n’ont pas eu le temps, la chance ou le choix d’avoir des diplômes ou d’études, n’ont pas rien fait.
J’ai donc décidé de lancer ce cabinet d’accompagnement et de conseil pour les athlètes, que je définis comme un créateur d’opportunités professionnelles. Là où je me différencie des autres, c’est que je me suis spécialisé uniquement sur les athlètes de haut niveau. Je travaille avec des coachs en onboarding professionnel. Ils accompagneront l’athlète pendant trois mois lors de sa prise de poste.

Quels sont les moyens mis en place pour venir en aide aux sportifs ?
D’une part, il y a l’entreprise que je cible, je vais démarcher pour la convaincre d’ouvrir des postes. Aujourd’hui, elles définissent un profil type. Bien souvent, cela s’oriente vers un diplôme ou un âge.
Mon travail est d’identifier les entreprises ayant un parcours de formation en interne. C’est-à-dire de former quelqu’un à la base de ses soft skills pour lui donner des hard skills. Cela lui permettra d’être efficace rapidement.
Lorsque l’on a exercé un métier que l’on aime pendant 10-15 ans, on veut retrouver un écosystème dans lequel on va s’épanouir. Certains athlètes me disent :
« Je veux un emploi dans telle région et avoir tel salaire. »
Je fais une veille dans laquelle je leur explique si leur demande est cohérente avec leur profil dans le marché. Il s’agit de leur amener de la visibilité, d’une part, sur leur valeur sur le marché, et de construire ce parcours avec eux.

Est-ce un projet de longue date ?
Il est déjà lancé, j’accompagne un certain nombre d’athlètes actuellement. J’ai commencé à structurer ce projet il y a deux ans.
Les Jeux Olympiques l’ont accéléré, car je suis persuadé qu’il y aura un avant et un après Paris. J’aimerais que les sportifs soient les grands gagnants.
Je veux me positionner aux côtés des athlètes comme un acteur qui va leur permettre de définir leur projet d’après-carrière. Je ne suis pas en concurrence avec les agents, c’est un modèle totalement différent.
L’athlète est une personne avec des certitudes. Son parcours est fait de blessures, de déceptions, d’échecs, de réussites. Cela conditionne leur niveau d’attente et ils ne peuvent pas se permettre, à mon sens, de choisir un métier juste « alimentaire ».

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Crédit photo : Athleo Sport

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