Auteur d’une saison plus que consistante avec l’Asvel, le désormais monégasque Elie Okobo arrive chez les Bleus avec plus d’expérience. Qu’il espère bien mettre à profit lors de l’Euro…
Par rapport à la saison que tu as faite avec l’Asvel, est ce que ça change l’approche que tu peux avoir dans l’équipe ?
Je suis venu ici pour essayer d’amener ce que je sais faire sur le terrain, avoir confiance en moi et apporter un maximum au groupe. J’ai une approche très compétitive. J’aimerai faire partie du groupe et aller chercher une médaille au championnat d’Europe.
A quel point le fait de jouer en Euroleague t’a fait progresser dans ta lecture du jeu ?
Au fur et à mesure des années on progresse. L’année dernière a été importante. J’avais un rôle de leader dans l’équipe, j’ai pris beaucoup en expérience. Il fallait être à la hauteur et faire les bons choix à chaque fois. C’est vraiment sur ça que j’ai travaillé. Je suis venu avec plus d’expérience que la dernière fois où j’étais en équipe de France.
Le switch par rapport à ton rôle en club et celui en EDF n’est pas trop compliqué à faire ?
C’est juste de l’adaptation. On sait qu’en équipe de France on n’aura pas forcément le même rôle qu’en club. C’est se mettre au service de l’équipe et du pays pour être performant. On prend ce qu’il y a à prendre et on se donne à fond sur le registre où on est le meilleur.
Avec Boris Diaw, il y a peut être une connexion bordelaise; est ce que tu vas facilement vers lui pour avoir des conseils ?
On échange pas mal. Je le connais depuis pas mal de temps. Quand j’étais à Phoenix, il venait me voir. J’avais fait quelques fenêtres avec lui. On discute, on parle souvent mais pas tout le temps de basket. C’est vrai que c’est vraiment quelqu’un sur qui on peut compter.
Crédit photo : Ann-Dee Lamour