Néo-nanterrien, Benjamin Sene a le même objectif que son club : renouer avec le goût des playoffs.
On avait envie de dire qu’il était temps de signer avec Nanterre92…
Ça fait plusieurs années que j’avais Pascal au téléphone pendant l’été. Il y avait eu une vraie occasion après ma première année à Gravelines. Cet été ça s’est fait très vite. Avant la semaine avec l’Équipe de France, j’avais déjà fait mon choix.
Avec le recrutement de cette année, il semble y avoir une vraie envie de la part du club de revenir à ses fondamentaux. C’est quelque chose que tu as ressenti en voyant les signatures ?
C’est ça. Déjà quand on était à Pau, Pascal me parlait déjà des joueurs qu’il avait en tête, de comment il voulait jouer. On sait comment il aime jouer, et c’est aussi pour ça que j’ai signé. Quand j’ai vu que Bastien venait, je me suis dit “on voit clairement vers où il veut aller”.
Quels objectifs le club a-t-il annoncé ?
Retrouvez le top 8, la première partie de tableau et les playoffs. Ce sont les premiers mots qu’il m’a dit au téléphone quand on s’est parlé pendant l’été. Les playoffs, ça fait depuis Nancy que je ne les ai pas joué. J’ai envie de les faire. On a l’équipe pour, il faudra encore trouver des automatismes car on est dix nouveaux joueurs.
Le championnat s’annonce très dense, c’est la première fois qu’il l’est autant d’après toi ?
Je ne sais pas pourquoi le championnat a autant attiré cet été, mais je suis très content de me confronter à ces joueurs-là. Pendant toute l’année ça va être quelque chose d’intéressant.
Le championnat n’a toujours pas de diffuseur, qu’en penses-tu ?
Le basket est à un moment où il faudrait qu’il soit bien mis en avant. C’est dommage de ne pas avoir encore de diffuseur pour le début du championnat alors que la France fait 2e aux JO, il y a des signatures que l’on n’aurait peut être pas imaginé. C’est vraiment le moment de mettre le basket, et j’espère qu’une solution sera vite trouvée.
Crédit photo : Ann-Dee Lamour