Cette saison, plusieurs jeunes nous ont séduit sur les parquets de Betclic Elite et de Pro B. Responsabilisés, un rôle majeur dans leurs équipes, ils ont explosé ou été les grandes surprises de la saison. Retour sur cette jeunesse qui nous a fait vibrer des derniers mois.
Cette saison, quelques jeunes ne sont plus à présenter. Zaccharie Risacher et Tidjane Salaun sont les top prospects du championnat de France, mais nous avons déjà beaucoup parlé d’eux. D’autres joueurs comme Milan Barbitch ou encore Mathis Dossou-Yovo et Melvin Ajinca ont été performants, mais avaient un rôle de leader.
Ici, nous allons vous parler de ceux que l’on n’attendait pas forcément et à qui nous voulons absolument rendre hommage. Les noms cités évoluent en équipe première et ont maximum 21 ans.
Que ce soit en Betclic Elite ou en Pro B, il y a une équipe remplie de jeunes et dont nous sommes tombés amoureux. D’un côté : Saint-Quentin, et de l’autre Vichy, les moyennes d’âge sont de 25 et 24 ans respectivement.
C’est surtout chez eux que l’on retrouve les « cracks » de l’année. Vichy détient le meilleur jeune de la saison en Pro B : Noah Penda (9,3 points, 5,9 rebonds pour 13,6 d’évaluation). Ils ont aussi Ilias Kamardine (11,9 points), première option offensive de l’effectif de Guillaume Vizade. Lucas Dufeal, a lui aussi été très intéressant sur l’exercice 23-24 avec 7,7 points, 4,8 rebonds et 1,9 contre pour 12,5 d’évaluation. Dans le secteur du contre, il est le deuxième meilleur joueur de la division.
Du côté du SQBB, il y a un nom qui a mis tout le monde d’accord : Nolan Traoré. Le jeune meneur, né en 2006, sorti de l’INSEP a fait la passerelle de la NM1 à la Betclic Elite sans trop de problèmes.
Il commence le 30 mars contre Monaco. Nous avons décortiqué sa performance, très intéressante malgré quelques erreurs en fin de match tout à fait excusables pour « rookie ». Nous sommes à la date du 28 avril, Saint-Quentin se déplace à l’Astroballe. L’Asvel deviendra le petit « souffre-douleur » de Nolan Traoré puisqu’il marque 18 points et distribue 8 caviars en cours de match. Il termine la saison régulière avec 10,3 points et 5,4 passes décisives pour 6,6 d’évaluation.
La semaine suivante, face à Chalon, il devient le plus jeune joueur de l’histoire de la Betclic Elite à mettre 25 points en un match.
Pendant ces Playoffs, le dernier champion de France de Pro B affrontait une nouvelle fois Lyon-Villeurbanne. Malgré l’élimination, l’ancien du Pôle France tourne à 19,5 points et 7 passes décisives pour 19 d’évaluation. Même s’il n’a joué que deux matchs, ce fut sa première campagne de Playoffs en première division, contre l’une des meilleures équipes du championnat, c’est très fort.
Il y a un club qui n’a pas réussi sa saison sur le plan collectif, mais quelques joueurs ont le mérite d’être mentionnés. On pense à l’ADA Blois. Une équipe de 24 ans en moyenne d’âge.
On attendait Armel Traoré, placé dans les rumeurs d’inscription à la Draft 2024. L’ailier est parti là où le vent lui garantissait du temps de jeu. Un choix assumé conclu par des moyennes de 10,8 points et 7,3 rebonds pour 14,8 d’évaluation. Il est le 4e meilleur rebondeur de la Betclic Elite sur l’édition 2023-2024.
À ses côtés, on retrouve Brice Dessert. L’intérieur a joué la moitié de la saison en tant que titulaire, puis en tant que 6e homme. Il a été performant sur des rencontres lors desquelles son adversaire direct (matchup) représentait un vrai test pour lui. On pense par exemple au match du 14 octobre 2023 contre Dijon, une victoire 85 à 84 où ses matchups étaient Vitalis Chikoko et Jacques Alingue. Le Blésois a marqué 16 points et pris 5 rebonds.
Puisque Blois évoluera en Pro B, transition parfaite. À Antibes et La Rochelle, deux jeunes nous ont séduits. Le Shark Zacharie Perrin, était attendu, l’ailier fort faisait son retour dans son club formateur après une année blanche à l’université d’Illinois. Il s’est rapidement imposé comme un élément important de l’effectif Antibois. Dès le premier match de la saison, contre Denain, il affiche des statistiques à 13 points, 6 rebonds et 2 passes décisives pour 18 d’évaluation. L’ailier fort était déjà prêt.
De l’autre côté, à l’ouest du pays, il y a une équipe à qui le mot « surprise » s’applique parfaitement. Si le MVP, Tray Buchanan, a été étincelant, son remplaçant a aussi fait le boulot.
MVP du championnat Espoirs Elite la saison passée, Matheo Leray a été prêté par son club formateur dans le sud de la France. Responsabilisé dans la meilleure écurie de la division avec plus de 20 minutes sur le terrain en moyenne, il tourne à 7,4 points, 3,4 rebonds et 4,4 passes décisives pour 9,9 d’évaluation.
Son apport fut tellement positif qu’il devrait évoluer en Betclic Elite à la rentrée avec Cholet, là où il a été formé.
Il y a eu du beau monde à découvrir. Tous ces exemples montrent une nouvelle fois que la France a toujours un aussi grand vivier de talents sur son territoire. Certains parviennent même à s’imposer dans des clubs professionnels de première ou seconde division, dans l’un des meilleurs championnats d’Europe.
Tous ont le potentiel pour devenir des joueurs importants en Betclic Elite. Nul doute que l’on retrouvera de futurs All-Stars dans les prochaines années parmi ceux que l’on a cité. Bien sûr, d’autres révélations sont à venir la saison prochaine et encore dans les suivantes.
Tant de talents qui se développent entre nos murs nous pousse à croire que l’avenir du basket français est encore plein de promesses.
Crédit photo : SlySlySport / Solotiana / Grégory Portelette / Tuan Nguyen / Antibes Sharks / Stade Rochelais