Il reste 185 jours avant les Jeux Olympiques de Paris. Le plus grand tournoi sportif du monde commence le 26 juillet. Au mois de janvier, c’est encore le moment de prendre des résolutions, alors, voici notre première. On vous dévoile notre liste de meneurs.
Et si on attaquait tout de suite ? Dans 6 mois, ce sera la fête du sport avec les Jeux Olympiques. Le temps passe vite, et ne ralentira pas, alors, on y va ! La rédaction de Tribune 47 a décidé de retenir trois meneurs dans une liste de 12 joueurs. Si Vincent Collet n’a pas exclu la probabilité que le groupe soit étendu, nous avons décidé de rester sur le format traditionnel. Voici ci-dessous nos trois sélectionnés pour Paris 2024. Par la suite, nous vous dévoilerons quelques noms non-retenus, qui auraient pu l’être.
On commence tout de suite avec Andrew Albicy. On a reproché beaucoup de choses à cette Équipe de France lors du dernier mondial. Ce que l’on retenait le plus, c’est qu’il manquait un meneur gestionnaire / créateur, ainsi que de la défense. Ça tombe bien, puisque Drew apporte les deux.
À 33 ans, il fait toujours partie des meilleurs meneurs français. Son passage en sélection a souvent fait du bien. Un joueur capable de rentrer des shoots importants, d’étouffer son adversaire direct en défense, et de distribuer pour les coéquipiers. Que lui manque-t-il ? Et surtout, pourquoi ne serait-il pas sélectionné ? Pour nous, il faut que le meneur de Gran Canaria soit présent à Paris cet été.
En second, on appelle Sylvain Francisco. Scoreur, athlétique, capable de prendre des gros tirs, et showman.
Sortant d’une très belle saison en Grèce, « Frenchie » continue sa progression au Bayern Munich, et montre de belles choses en EuroLeague. Offensivement, l’ancien Parisien a été l’un des joueurs les plus efficaces au mondial avec un taux de réussite s’élevant à 46,7% aux tirs. On rappelle qu’il en a pris 30 sur l’ensemble de la compétition.
Le troisième est Rodrigue Beaubois. On considère qu’il serait utilisé comme un combo-guard. Parfois au poste 1, d’autres fois au poste 2. Un petit point négatif, ça manque de taille à la mène, mais le reste de la liste va beaucoup compenser.
À 35 ans, le Français réalise probablement la meilleure saison de sa carrière. 16,9 points, 3,5 rebonds et 3,7 passes décisives dans le championnat turc, puis 11,1 points, 2,4 rebonds et 2,4 passes décisives en EuroLeague. Deuxième meilleur marqueur de son équipe en Süper Lig, et quatrième en Coupe d’Europe. Beaucoup d’arguments penchent en sa faveur.
L’ancien de la SIG sera même l’un des meilleurs éléments offensifs aux J.O. On salive d’avance son duo avec un certain intérieur de 2m24.
Et, maintenant, les joueurs que l’on ne retient pas pour Paris 2024.
Même s’il est retenu pour les prochaines fenêtres internationales, Nadir Hifi ne fait pas partie de notre liste. L’ancien Portelois réalise pourtant une très belle saison avec le Paris BasketBall. En Betclic Elite, il tourne à 14,7 points, 1,9 rebond et 1,8 passe décisive. Le tout, en jouant un peu moins que la saison dernière, et utilisé en tant que 6e homme. On vous laisse imaginer ce que cela donnerait s’il était titulaire indiscutable. En EuroCup, il est le 5e meilleur marqueur du tournoi avec 17,1 points, derrière son coéquipier T.J Shorts en 3e position (17,9).
S’il n’est pas retenu pour les Jeux de Paris, nul doute que Nadir Hifi devrait figurer dans le groupe des Bleus pour les prochains tournois.
On ne sélectionne pas Killian Hayes non plus. Si on a beaucoup parlé de lui comme le potentiel futur meneur des Bleus, il semble que le projet ne soit pas si convaincant.
Alors que sur la première partie de saison NBA 2022-2023, il semblait en pleine forme, la suite était moins sexy. Maintenant, avec le retour de Cade Cunningham, l’ancien Choletais joue un peu moins, produit moins, et ne semble pas montrer des signes encourageants.
On vous en annonce un troisième. On se passe de Matthew Strazel.
Retenu lui aussi pour les prochaines fenêtres internationales avec les Bleus, il est très compliqué de retenir le triple champion de France dans ce groupe avec une telle concurrence.
On aurait aussi pu citer Théo Maledon ou Frank Ntilikina. Mais le premier est doublé par plusieurs joueurs dans la hiérarchie. Le second, a enchaîné les blessures récemment, et le risque est trop gros à prendre.
Thomas Heurtel, quant à lui, ne devrait pas pouvoir revenir à cause de sa signature en Russie la saison passée.
Crédit photo : EuroLeague / Tuan Nguyen / FIBA