Arrivé fin novembre à Nanterre, Adam Mokoka est l’une des principales raisons pour lesquelles le club francilien a trouvé son équilibre.
Sans club depuis son départ des Chicago Bulls en fin de saison dernière, Adam Mokoka (1,96m, 23 ans) a trouvé refuge à Nanterre alors que la saison était déjà bien lancée. Après un début de saison en dent de scie, enchaînant victoires et défaites, la formation de Pascal Donnadieu est parvenue à trouver un certain équilibre. Et l’ancien joueur du BCM Gravelines-Dunkerque n’est pas étranger à cela.
Le temps d’une adaptation de deux matchs début décembre et la machine était lancée. Depuis le premier janvier, l’anciennement nommée JSF compte six victoires pour trois défaites. Dont deux de 6 et 4 points face au co-leader du championnat, Villeurbanne. Parmi ces victoires, une série de quatre de suite en janvier, notamment face à Pau et surtout Monaco, qui joue le top 8 d’Euroleague. C’est d’ailleurs dans ce match que Mokoka a commencé à vraiment montrer les crocs. Non seulement, il a compilé 19 points, 3 rebonds, 3 passes décisives et 3 interceptions pour 21 d’évaluation, mais il a en plus été des plus présents également en défense.
Arrière musculeux, reconnu pour ses qualités athlétiques depuis ses débuts, ce parisien de naissance a progressé. A 23 ans, il s’est forgé un véritable éventail de joueur complet à travers des passages par la Serbie, la NBA et la G-League. Il est aujourd’hui capable de cadenasser n’importe quel joueur en défense comme d’inscrire quasiment 20 points. Tout ça dans le même match. Et ce même face à une équipe d’Euroleague, niveau auquel on pourrait facilement le voir évoluer.
“Venir jouer à Nanterre, c’est venir jouer à Paris. C’est là où tout à commencer. C’est comme un retour aux sources”, Adam Mokoka
Après onze matchs à Nanterre, tous dans le cinq de départ, Adam Mokoka compile en moyenne 12,6 points, 4,3 rebonds et 1,7 passe décisive pour une évaluation de 11,6 en 28 minutes de jeu. Avec tout cela, il propose des pourcentages plus que convaincants avec 51% de réussite à 2pts, 33,3% à 3pts et 82,9% aux lancers francs.
Crédit photo : Ann-Dee Lamour