Le retour du rendez-vous du lundi made in Tribune 47. Onzième épisode de la saison 2 de la réf, cette fois-ci, on parle d’Erza Scarlet et de Gabby Williams. Deux guerrières, deux battantes, deux grandes femmes. Alors, t’as la réf ?
Cela colle plutôt bien. Deux grandes (au sens propre) guerrières, l’une sur le terrain, l’autre dans le combat. Dans la personnalité aussi, elles se ressemblent.
Commençons par énumérer les différents points communs.
On sait que le basket est souvent vu comme un « sport de grands ». Si un joueur mesurant 1m90 est considéré comme petit dans le basket, dans la vraie vie on dit qu’il est grand.
Pour le coup, Gabby Williams mesure 1m80. Pour un homme, ce serait presque une taille normale mais pour une femme c’est grand. Erza Scarlet est souvent représenté comme une femme grande de taille. D’après certaines sources, elle mesurerait au moins 1m75. Pas très loin de notre franco-américaine.
Une autre similarité physique, elles ont toutes les deux les yeux marron. Un petit détail simple mais qui compte. Il ne manquerait plus qu’elles aient les mêmes cheveux et on aurait pu imaginer la tête de l’une sur le corps de l’autre.
Pour notre troisième point, on part sur la personnalité. Toutes les deux ont ce côté guerrière qui saute aux yeux. Souvent vêtu d’une armure, surnommée « la gendarme », la femme la plus forte du manga Fairy Tail, aucun doute, c’est une vraie combattante.
Notre médaillée olympique est aussi une vraie guerrière. L’une des meilleures françaises des Jeux de Paris 2024, et celle qui a failli envoyer la finale en prolongation à une pointure de chaussure trop grande.
On peut aussi parler de son look, qui illustre très bien la guerrière en elle. Si Erza ne quitte pas son armure, Gabby a le bras droit complètement tatoué, le gauche est lui aussi bien couvert. Généralement, ces femmes ont du caractère, tout comme Erza.
Si on veut une confirmation sur le caractère français du collier de l’ailière du Fenerbahce, on rappelle son coup de gueule contre une règle de la WNBA.
« Je l’ai déjà dit par le passé, cela ne devrait pas être une règle générale. Je ne comprends pas. Je comprends la volonté d’avoir des joueuses ici (en WNBA), mais je pense que la priorisation doit aller de pair avec l’argent que nous faisons. Je pense que si une équipe peut le gérer, la ligue peut le gérer. Si elle ne le peut pas, ne signez pas de joueuses européennes ou de joueuses qui jouent en Europe. Les États-Unis ne sont pas le monde entier. Je sais qu’il y a des personnes à un certain endroit qui ont besoin d’entendre ça. »
La dernière phrase va vous choquer (belle réf aux sites peu recommandables avec leurs pubs pénibles). Si la chevalière de Fairy Tail ne pousse pas de coup de gueule, elle a ce côté strict, sévère et autoritaire. Certains personnages s’enfuient en la voyant car elle se montre parfois menaçante en brandissant son épée. Et quand elle s’énerve, c’est pas très joli.
Deux guerrières, deux femmes fortes, deux fortes personnalités et deux caractères trempés. Gabby Williams ne serait pas la Erza Scarlet du basket français ?
Crédit photo : DR / FIBA