Dans la séduisante armada de Roanne, on retrouve Dylan Affo Mama. L’ancien Palois retrouve son coach formateur et s’apprête à jouer un rôle crucial dans l’opération montée de la Chorale. Il donne son impression par rapport à la qualité de l’effectif, l’état d’esprit dans le groupe, et le potentiel de cette équipe.
La saison passée, tu sortais d’une année prometteuse avec Fos sur le plan individuel. Tu signes à Dijon et tu retournes en Pro B à Pau pour te relancer après ce mauvais passage. Dans le fond, tu n’espérais pas retrouver une chance de jouer en première division cette année pour confirmer que tu avais le niveau ?
J’avais pour objectif de repartir en première division. Le marché était plus compliqué à cause des trois descentes.
J’ai eu des contacts mais ce n’était pas forcément intéressant sur le plan individuel.
Je me suis dit que si je devais rester en Pro B, il fallait que j’aille dans une équipe ambitieuse qui a pour projet de remonter rapidement en Betclic Elite. J’estime avoir montré que j’avais le niveau pour jouer en Pro B.
Je préférais donc signer dans une équipe qui « surclasse » la Pro B pour remonter le plus rapidement possible.
Les internautes et médias ont beaucoup mis en avant la qualité de l’effectif. Tu dirais toi aussi que vous êtes l’équipe qui fait peur ?
Sur le papier, nous avons la meilleure équipe du championnat selon moi.
Le plus compliqué, c’est que la majeure partie de l’effectif est composée de nouveaux joueurs. Il n’y avait que Maxime (Roos) et Antoine (Diot) la saison dernière.
Le temps que l’entente et l’alchimie se mettent en route, ce sera un long processus. Pour moi, c’est indéniable, nous avons l’une des meilleures équipes.
On se fixe comme objectif d’être la meilleure équipe possible. On connaît la Pro B, tout le monde peut battre tout le monde.
C’est un championnat assez compliqué et dense à la fois. Il y a plusieurs équipes avec le même objectif que nous, à savoir, celui de monter en première division.
SI on se donne les moyens, et qu’on respecte les consignes, la hiérarchie etc… On peut devenir l’équipe à abattre.
“Je prendrais plus de plaisir.”
Dans une telle équipe avec plusieurs fortes individualités, il y a une compétition entre chaque joueur ou vous avez réussi à former un groupe solidaire ?
On a un groupe très solidaire. Nous sommes à une semaine de la reprise.
On arrive à connaître les forces de chacun. On essaye de les mettre en avant, et au service de l’équipe.
À l’entraînement, il y a de la compétition, mais elle est saine. Il n’y a pas de mauvais esprit.
On se tire vers le haut car le week-end, ce sera plus dur. On s’y prépare, on sait ce qui nous attend.
Tu retrouves Thomas Andrieux que tu as connu à Boulazac. Tu t’attends à ce que cette saison soit celle où tu exploses ?
Je dirais que cela me met en confiance dans le sens où il pourra m’utiliser de la bonne manière.
Il me connaît déjà et je n’aurais pas besoin de montrer qui je suis. Si j’avais signé dans un club où le coach ne me connaît pas, je lui aurais montré mon jeu. Ici, il y a déjà cette fluidité.
Je pense que je prendrais plus de plaisir, et cela m’aidera à donner le meilleur de moi-même. Le fait de jouer avec un coach qui me connaît et qui m’a lancé dans le monde professionnel, ce sera pour moi un réel avantage.
Vendredi prochain, vous ouvrez le bal face à un promu : Chartres. Avez-vous commencé à étudier l’adversaire ?
Non, pas encore. On a un match demain (propos enregistrés hier, le 5 septembre), donc on s’est plus focalisés sur les erreurs que l’on a pu faire lors du tournoi du week-end dernier. Il nous reste encore un match amical pour « s’entraîner » et corriger ce qu’il faut avant le match de championnat.
On parlait de la qualité de l’effectif. Vous avez en tête de commencer de la meilleure des manières avec une large victoire pour envoyer un message fort au reste de la division ?
L’objectif est de ramener une victoire dès le départ. En plus, ce sera chez nous. On veut envoyer un message fort et montrer que cette année, on veut aller jusqu’au bout.
Crédit photo : Élan Béarnais / Laurent Peigue