À l’approche des Jeux Olympiques, Vincent Collet fait le tour des États-Unis pour aller à la rencontre des internationaux français susceptibles d’être appelés.
Suivi par L’Équipe, le sélectionneur tricolore s’est exprimé au sujet de Victor Wembanyama.
« Il est difficile de dire que son absence (à la coupe du monde) ait pu être positive. La bonne nouvelle, c’est que sa saison va s’achever mi-avril, et qu’il va pouvoir souffler. Entre la draft et le début de la saison, Gregg Popovich m’avait appelé plusieurs fois pour prendre des informations sur lui. Sa première moitié de saison est positive. Même si c’est Victor, 20 points, 10 rebonds, il faut les faire L’équipe le sert mieux. Avant, il partait dans des rallyes casse-gueule. Il a épuré son jeu, joue mieux les spins et les back doors, prend mieux la position même s’il se fait pousser. Il a progressé. On n’a encore rien vu. »
L’ancien entraîneur de la SIG, qui est cette saison 100% dédié à l’Equipe de France, explique les raisons de son déplacement aux USA.
« Notre présence physique fait partie de cette construction. Ce n’est pas pareil d’appeler. Je regrette de ne pas avoir pu le faire l’an passé. Avec les joueurs, on doit avoir des échanges profonds. On aborde leur rôle dans l’équipe, mais pas que. Un joueur doit être rassuré par rapport au fait que l’on va mettre en avant ses qualités. Le deuxième aspect sera une forme d’engagement sur la contribution collective. L’été dernier, celle-ci n’était pas au niveau. On ne va pas attendre le 20 juin pour travailler là-dessus. On n’a pas débriefé que le dernier Mondial, mais aussi les JO 2021 (argent) et la Coupe du monde 2019 (bronze). Il suffit de revoir les matches pour comprendre. Il faut une vraie équipe, des joueurs interdépendants qui puissent collaborer avec l’émergence de nouvelles têtes, dont Victor Wembanyama. »
Au programme pour Vincent Collet, Boris Diaw et Rudy Nelhomme, San Antonio mais également Charlotte, Detroit, Philadelphie et New York.
Crédit photo : P.Ledez/ESSM Le Portel
