Bria Hartley n’abandonne pas l’idée de faire les Jeux

- 12 mars 2021

Update : Interrogée par Basketball, la revue de la FFBB, Bria Hartley n’a pas encore renoncé aux JO. « Mon objectif c’était bien évidemment les Jeux Olympiques. Pour l’EuroBasket cela me semble compliqué. Je ne sais pas vraiment si je serai en mesure de disputer une compétition de ce niveau en juin. Mais pour les Jeux« . Pour info, la meneuse franco-américaine se remet d’une rupture des ligaments croisés du genou.

03.02 C’est ce qu’on appelle une sacré douche froide…En raison d’un cas de covid au sein du staff espagnol, les deux matchs amicaux France-Espagne sont annulés. « La fédération espagnole a en effet prévenu la FFBB dans la nuit de mardi à mercredi, que l’un des membres de son staff venait d’être testé positif à la COVID-19 et que l’ensemble de l’équipe espagnole était donc placé à l’isolement » précise la FFBB dans son communiqué.

01.02 Pour l’Equipe de France féminine, le prochain été s’annonce chargé. Les Bleues vont en effet enchainer un Euro avec les Jeux Olympiques. Ces deux compétitions se préparent déjà lors de chaque fenêtre internationale. Celle de février, qui a démarré hier à Toulouse, va permettre aux joueuses de Valérie Garnier d’affronter à deux reprises l’Espagne, vendredi (à 21h) puis dimanche (à 18h). Ces rencontres seront diffusées sur La Chaine L’Equipe, soit une belle promotion pour le sport féminin.

Valérie Garnier (coach Equipe de France) : « C’est une opportunité de pouvoir travailler étant directement qualifié. Il faut en profiter. La plupart des joueuses sont sorties des bulles (Eurocup et Euroleague); il y a peut être un petit impact physique. Il faudra utiliser au mieux les quatre entrainements. Jouer l’Espagne c’est toujours un événement; on se doit d’être au rendez-vous et de tout faire pour travailler au mieux.

Toutes les joueuses sont aptes (le groupe complet à retrouver ici). sortent pour la plupart des bulles. Il y a une fatigue un peu plus importante qu’en novembre, mais j’ai vu que l’enthousiaste était présent. Organiser deux France-Espagne est déjà un gage de réussite.

J’ai été en contact avec Bria (Hartley). Elle ne pourra pas nous rejoindre en raison des restrictions concernant USA. Si elle venait devait elle aurait du entrer en quatorzaine. Cela l’aurait obligé à se priver de quatre jours de réathlétisation. On est en contact permanent avec elle, son agent, le médical qui la suit. C’est un dossier à suivre de façon très importante car il faudra bien savoir si ça sera avec ou sans elle. Le médical est plutôt positif (la concernant). On attend, tout en prenant des nouvelles régulièrement.

Avec Olivia (Epoupa) on était d’accord qu’elle devait reprendre le chemin du terrain. Je ne conseille pas les joueuses pour tel ou tel endroit mais je suis ravie de la revoir sur les terrains de basket (elle a signé à Charnay en Ligue féminine). Car on va avoir besoin d’elle.

Les France-Espagne ont parfois un goût de revanche. Ce sont des matchs importants, surtout pour se situer par rapport à notre préparation. Elles suivent le même cursus de préparation que nous depuis novembre. Ce n’est pas un match de préparation normal quand on joue l’Espagne. Il faut gagner ces matchs le plus régulièrement possibles, pour, ensuite, être là aux grands rendez-vous. On devra s’adapter à la situation d’enchainer Euro et Jeux Olympiques. Le staff technique et médical devra s’adapter. transformer cela en opportunité formidable de ramener deux médailles dans la même saison ».

Céline Dumerc (GM Equipe de France) : « Il s’agit d’un deuxième regroupement afin de préparer un été qui s’annonce chargé. Tout le monde est arrivé hier (à Toulouse). Il y a un esprit de continuité de travail. C’est important d’être télévisé. Ces deux matchs montreront que le travail se poursuit bien.

Touut le monde a conscience que c’est une chance de pouvoir partager avec notre public. On traverse actuellement une période où l’on joue dans des salles vides; ce n’est vraiment pas plaisant en tant qu’athlète. Là, tu sais que tu vas partager ces moments-là avec le public. Ca ne remplacera jamais les salles pleines mais il faut saisir cette chance. Car on sait que ça n’est pas simple de faire parler de nous. Quand ça se passe, il faut saisir sa chance. Jouer face à l’Espagne il n’ y a pas mieux, les joueuses en ont conscience ».

Crédit photo : FIBA

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