Après la lourde défaite dans le derby face au Paris Basketball, l’entraineur nanterrien Pascal Donnadieu n’a pu que constater la supériorité de son adversaire.
« On aurait pu faire un peu mieux mais faut avoir la lucidité de reconnaitre la supériorité de l’adversaire. Ce soir ils ont montré pourquoi ils étaient là. C’est l’équipe, qui je pense, pourra poser le plus de problème à Monaco.
Il y a de la déception, plus de ne pas avoir été à la hauteur et de ne pas avoir réussi à les titiller que la défaite, en elle-même. On doit avoir cette faculté à analyser les mauvaises choses qu’on a fait ce soir. On a fait 8 journées, Paris n’est pas notre championnat mais il faut rester dans la même dynamique que ces derniers temps.
Ils ont été supérieurs dans tous les domaines : agressivité, adresse. On a pris une leçon, il faut savoir l’accepter. On ne prétend pas, malgré notre bon début, être des cadors dans ce championnat, mais on peut avoir un rôle de trouble-fête.
On est des compétiteurs. Quand on prend 30 points dans un derby ça ne fait pas plaisir. Il faut qu’on analyse cela rapidement. On ne va pas beaucoup rencontrer ce type d’équipe dans le championnat.
On a été maladroits, pas très bons mais aujourd’hui, on est tombés sur beaucoup beaucoup plus fort que nous ! La seule chance de pouvoir les battre, c’est quand ils ne sont pas connectés, pas trop prêts.
Aujourd’hui, on est tombé sur une très très forte équipe. Si demain on les rejoue, on pourra faire un peu mieux mais on les joue 10 fois, ils nous battent au moins 9 fois. On va se servir de ce match, plus sur le plan individuel avec des retours vidéos pour les jeunes joueurs.
Il y a aujourd’hui deux équipes très en place, avec un gros potentiel : Monaco et Paris. Paris c’est aussi beaucoup de moyens, le troisième budget, la troisième masse salariale du championnat, ils justifient leur statut et c’est tout à leur honneur. Oui c’est la deuxième force du championnat ce soir. Un quatuor d’équipes se détache : Monaco-Paris-Bourg et ASVEL malgré tout« .
Propos recueillis par Clément Bigois
Crédit photo : F.Blaise
