ITW Narcisse Ngoy (Roanne) : « J’aurais le niveau pour être professionnel en fin de saison »

- 20 février 2024

Meilleur contreur du championnat Espoirs à 2,3 blocks de moyenne, Narcisse Ngoy est l’un des meilleurs défenseurs du championnat Espoirs Elite. Impactant au rebond et dans les duels physiques, le Francilien nous dévoile ses secrets et clame son amour pour Jésus.

Cette saison, tu as réalisé un match à 11 contres. Dans l’histoire du championnat, c’est le deuxième meilleur total sur une rencontre. Tu comptes battre ce record (15) ?
Je ne savais pas que c’était un record historique. Je n’étais pas au courant. En revanche, je sais que je suis le meilleur contreur du championnat.
Si je peux, j’irai chercher ce record, c’est un objectif car je suis un gros contreur. Si je peux le faire, j’essaierai de le faire, mais le plus important restera toujours la victoire.

 » Une dernière année avec les Espoirs serait une perte de temps. « 

Tu es dans le top 5 des joueurs récupérant le plus de rebonds offensifs. Comment parviens-tu à faire la différence dans les duels physiques dans la raquette ? Comment réfléchis-tu lors de ces séquences ?
Je dirais que c’est naturel, j’ai une science du rebond. Je suis grand, j’ai de longs bras, donc il faut dire que cela m’aide beaucoup aussi. C’est aussi en impactant physiquement qu’on prend plus de rebonds offensifs. C’est grâce à ma longueur.
Ça fait longtemps que je n’ai plus mesuré mon envergure, mais la dernière fois que je l’ai fait, j’étais à 2m22. Quand je l’ai mesuré pour la dernière fois, c’était il y a 3-4 ans, et je pense que j’ai pris 5 ou 6 centimètres de plus.

6 matchs joués avec l’équipe première cette saison, selon toi es-tu sur la bonne voie pour passer le cap ? Que te manque-t-il pour le franchir ?
C’est l’objectif premier de signer un contrat professionnel. Je pense que cette saison est ma dernière en Espoirs Elite, en tout cas je l’espère. Je compte signer mon premier contrat professionnel à la fin de la saison.
Faire une dernière année avec les Espoirs serait une perte de temps donc je pense que j’aurais franchi le cap d’ici la saison prochaine.
Il n’y a pas eu de négociations, mais j’estime que j’aurais le niveau pour être professionnel en fin de saison. C’est un pressentiment que j’ai. Je n’ai pas encore discuté avec des clubs.
Ce qu’il me manque pour passer un cap ? Je dirais que ce sont mes qualités athlétiques et ma vitesse. Ce sont principalement les deux atouts qu’il me manque sur le côté offensif et défensif.

Sur ton Instagram, on peut voir que tu partages beaucoup de citations autour de la foi. Quelle place ça occupe dans ta vie, et dans le sport ?
Je suis chrétien depuis environ deux ans. La foi occupe une grande partie de ma vie, j’écris tous les jours, et je vais à l’église tous les dimanches quand je peux. Si possible, je parle aussi de Dieu autour de moi.
La foi est ce qui prend le plus de place dans ma vie, même plus que le basket.

Pourquoi ce choix ?
Mes parents m’en ont parlé en premier, ils sont chrétiens. J’ai vu que Jésus était la meilleure solution pour moi. Je l’ai vu comme mon sauveur alors j’ai décidé de lui donner ma vie.
Je me suis rendu compte que c’était la vérité comme il est écrit dans la Bible, selon Jean 14 verset 6.
J’ai décidé de lui donner ma vie, je me rends compte que c’est la meilleure chose à faire.

Au-delà du basket, quelque chose te fait vibrer ?
En vérité non, je n’ai pas d’autres passions. Dans ma vie, il n’y a que le basket et la foi qui m’intéressent vraiment dans la vie de tous les jours. C’est uniquement grâce à cela que je vis.

Comment le basket t’est tombé dessus ?
J’ai commencé quand j’étais petit. Comme tous les garçons de mon quartier à Champigny-sur-Marne (94), je voulais jouer au foot, mais ma mère m’a un peu « forcé ». Quand j’ai commencé, je n’ai pas lâché, j’ai aimé, je suis resté, et puis voilà où j’en suis aujourd’hui.
Elle avait déjà vu le potentiel avant tout le monde, donc elle insistait pour que je me lance dedans.

Crédit photo : Chorale Roanne

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